• L'ÉQUIVALENT D'UN TERRAIN DE FOOT DISPARAÎT PAR SECONDE

    «L'avenir du climat se joue aussi en Afrique

    Les forêts tropicales du bassin du fleuve Congo, deuxièmes plus importantes forêts anciennes après l'Amazonie sont aujourd'hui en grand danger. En cause notamment, l'exploitation souvent illégale du bois qui engendre la destruction de la faune et de la flore. À ce rythme, en 2050, la forêt y aura complètement disparu !
    Il faut par tous les moyens stopper la déforestation qui contribue pour 20% au rejet des gaz à effet de serre et donc à l'accélération des déreglements climatiques mondiaux
    .»


    Toujours la même cause : le capitalisme spéculatif apatride qui pille les richesses des pays sous-développés, tuant tout au passage et affamant les populations. Tant qu'on s'en prendra pas directement à la racine du mal - et ça Greenpeace ne le fait pas - on ne résoudra pas le problème. Dans la vidéo on voit que Greenpeace propose aux congolais des cellules photos électriques :
    - elles ont un coût écologique et financier à la production et au transport
    - elles rendent les africains dépendant des pays industrialisés
    - les africains (à l'exception des gouvernants et de leurs larbins) sont pauvres : avec quels sous acheteront-ils ses produits onéreux (moi-même je n'ai jamais eu les moyens de m'équiper)
    Si l'association adoptait une position radicalement anti-mondialiste elle aurait une action plus efficace. Elle a en tout cas le grand mérite d'agir.


    «Première victoire !

    Depuis son implantation en Novembre 2008, Greenpeace a déjà contribué à la préservation de 10 millions d'hectares de forêts, soit l'équivalent de l'Islande en maintenant la pression auprès du gouvernement Congolais afin d'annuler des contrats avec de grands groupes forestiers.»

    Félicitations à Greenpeace pour ces bons résultats.


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  • Désolé, je voudrais dire « bonheur et félicité » mais les évènements m’en empêchent. Je suis pourtant un « bon vivant » jovial et optimiste de nature, mais je constate tous les jours des tragédies insupportables.

     

    D’abord il y a la lassitude du quotidien :

    Les licenciements qui n’arrêtent pas, les cadeaux fiscaux que Sarkozy et Fillon veulent faire aux plus riches pendant que l’on retire aux plus pauvres le peu qu’ils ont. Et parmi ces plus riches on trouve sûrement ces actionnaires anonymes qui poussent à la roue des délocalisations, qu’ils continuent donc, le gouvernement les aide.

     

    Mais ce n’est pas ça qui m’amène à écrire aujourd’hui, ça sera peut-être pour demain…

     

    Hier, j’ai découvert un site qui défend les canards, il faut préciser que j’adore les canards – j’avoue à ma grande honte que j’en ai mangé aussi – mais j’ai passé la deuxième moitié de mon existence (26 ans) à refuser d'acheter du foie gras et pourtant j'aimais ça avant de savoir combien c'est une souffrance pour les animaux, le gavage mais j'étais resté sur des images de gavage "à la ferme" plus ou moins tolérable suivant les sensibilités, l'animal ayant par ailleurs encore une vie (presque) normale. Et bien, ce n'est plus le cas depuis ??? je sais pas, trop d'années je pense 
    --> depuis l'industrialisation du gavage qui est devenu d'une cruauté insupportable, tout ça pour faire plaisir aux papilles de gastronomes inconscients, le plaisir des uns s'alimentant de l'atroce souffrance des autres derrière un écran de fumée de discours officiels autant rassurants que mensongers sur la question du traitement des canards.
    Voir le site http://www.stopgavage.com/index.php
    Lisez le Manifeste pour l'abolition du foie gras http://www.stopgavage.com/manifeste.php

    Je propose ici deux vidéos
     vidéo « Le gavage en question - une enquête au pays du foie gras »

     
    la vidéo « La production sous label IGP Sud-Ouest » (durée : 3 minutes) :


    Si vous voulez agir aller sur le site, signez la pétition et choisissez parmi les actions proposées.

    Si vous aimez les animaux boycottez le foie gras.

     Et pendant que nous nous gavons pour les fêtes des humains crèvent de faim, à qui la faute ?

    Organiser la famine et criminaliser ceux qui la fuient

    Les Etats industrialisés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont payé à leurs agriculteurs et éleveurs, en 2006, plus de 350 milliards de dollars au titre de subventions à la production et à l’exportation. L’Union européenne, en particulier, pratique le dumping agricole avec un cynisme sans faille. Résultat : la destruction systématique des agricultures vivrières africaines.

     

    Selon le gouvernement espagnol, 47 685 migrants africains sont arrivés sur les côtes en 2006. Il faut y ajouter les 23 151 migrants qui ont débarqué sur les îles italiennes ou à Malte au départ de la Jamahiriya arabe libyenne ou de la Tunisie. D’autres essaient de gagner la Grèce en passant par la Turquie ou l’Egypte. Secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, M. Markku Niskala commente : « Cette crise est complètement passée sous silence. Non seulement personne ne vient en aide à ces gens aux abois, mais il n’y a pas d’organisation qui établisse ne serait-ce que des statistiques rendant compte de cette tragédie quotidienne. »

    Lire l'article inédit de

    Jean Ziegler,
    Ecrivain, professeur à l’université de Genève. Auteur notamment de
    L’Empire de la honte, Fayard, Paris, 2005.

    "Réfugiés de la faim"dans le monde diplomatique

    Je prends bonne note de la différence possible entre migrants et réfugiés, Tous les réfugiés sont des immigrés forcés : risques de mort ou de torture dans leur pays d'origine... Les migrants peuvent se déplacer pour des raisons économiques (emplois, salaires...)

     

     

     


    2 commentaires
  • Pourquoi on en parle pas au ministère de l'écologie et du développement durable, ni dans les hautes sphères technocratiques ? ça doit déranger les lobbies agro-alimentaires, les grands semenciers et les industriels des produits chimiques... beaucoup de copains du Président...

    À l'origine :

    Masanobu Fukuoka est un agriculteur/philosophe qui vit[1] sur l’île de Shikoku dans le sud du Japon. Sa technique d’agriculture ne nécessite pas de machines, pas de produits chimiques et très peu de désherbage. Il ne laboure pas le sol et n’utilise pas de compost préparé et néanmoins l’état du sol de ses vergers et de ses champs s’améliore d’année en année. Sa méthode ne crée pas de pollution et ne nécessite pas d’énergie fossile. Sa méthode nécessite moins de travail qu’aucune autre, et pourtant les récoltes de son verger et de ses champs rivalisent avec les fermes japonaises les plus productives utilisant les techniques de la science moderne.

    Fukuoka, dans son livre "La révolution d'un seul brin de paille" est peut-être celui qui a le mieux exposé la philosophie de base de la permaculture. En bref, c'est la philosophie de travailler avec, plutôt que contre, la Nature; d'une observation sensée plutôt que de travail insensé; et de regarder les plantes et les animaux suivant l'ensemble de leurs fonctions plutôt que de traiter chaque domaine comme un système à production unique. (Bill Mollison dans Permaculture

    source :
    http://madeinearth.wordpress.com/2009/02/24/lagriculture-naturelle-de-masanobu-fukuoka-et-la-permaculture/

    L’agriculture de Fukuoka a fait des émules, notamment Émilia Hazelip qui a adapté ses principes pour un maraichage naturel sous nos latitudes, sous le nom de jardins synergétiques. Sa méthode a été enseignée au Québec, ce qui a donné les jardins auto-fertiles.

    http://madeinearth.wordpress.com/tag/jardins-autofertiles/

    Sur le site de Végéculture
    Les jardins autofertiles consistent en des aménagements visant la culture de fruits et légumes en recréent un écosystème diversifié où les processus naturels sont mis à contribution.

    Logiquement, les principes suivants découlent de toutes ces connaissances:

        * Aucun produit chimique (pesticide, herbicide)
        * Aucun travail du sol
        * Aucun sol à nu
        * Aucune monoculture
        * Aucune compaction
        * Aucun traitement
        * Aucun arrachage de plante (à l'exception des légumes racines)

    Si vous aimez la Nature, je vous en prie faites circuler l'info ! et à vos jardins ! à vos champs !


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  •  

    Oui elle existe encore, au flanc de nos montagnes. Elle nourrit et protège les vies qu’elle abrite en son sein maternel. Forêt de féerie, elle est pleine de grâce, sa magie vous donne sa paix et vous remplit de joie, elle renouvèle vos forces et votre être intérieur.








    Il s'agit ici d'une petite forêt ancienne, véritable conservatoire de biodiversité abritant des formes de vie précieuses qu'on ne trouve plus dans la plupart de nos forêts aménagées et exploitées.

     

    Photos prises dans le Jura en juin 2008 - auteur Rémi-Ange Couzinet - licence Creative Commons CC BY-NC-ND 3.0 FR

     

     Le sentier de pierre est inondé de lumière et mon être est inondé de joie...
     
     Je n'avais jamais vu ça, ou je ne me souviens plus, un arbre au tronc couvert de mousse... ton vert manteau te va si bien que j'en suis émerveillé.
     
     Je me souviens d'un livre de prix qui m'était venu de ma mère, il s'appelle "Contes sur la Mousse", il date des années trente, je ne sais  pourquoi je l'ai vendu, maintenant j'aimerais tant le retrouver au hasard d'une brocante ou chez un bouquiniste...
    Même si je ne vous vois pas, lutins et farfadets, je devine en rêvant les traces de vos passages.
    Et si un jour vous êtes las de tout, allez la retrouver, la grande forêt, elle guérira vos plaies.
     
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    10 commentaires
  • Une bonne nouvelle :  la clause de sauvegarde est définitivement activée

    Par arrêté du 13 février 2008, paru ce jour au Journal officiel, le Ministre de l'Agriculture a définitivement interdit la mise en culture du maïs MON 810 sur le territoire national, jusqu'à ce que la Commission européenne se prononce sur le renouvellement de l'autorisation de ce maïs.

    Plus de détails sur le site logo_fne.jpg de
    à consulter sans modération ! la Nature est notre mère à tous. Elle nous a tout donné, la biodiversité est telle qu'il existe toujours la plante adéquate pour n'importe quel milieu et modifier génétiquement une espèce est inutile et dangereux pour les espèces authentiques.

    Je ne citerai qu'un exemple : - le riz -.

    La propagande des grands groupes industriels semenciers a prétendu qu'il fallait créer un riz o.g.m. pour faire face au besoin de nourriture des pays sous-développés : propagande mensongère mais mercantile, ne visant qu'à faire du profit et à monopoliser les cultures et pour asservir les cultivateurs.
    En effet la Nature a pourvue une espèce de riz pour chaque climat et chaque genre de terre -même aride-, voir à l'article paru à cette adresse :
    http://www.unesco.ch/actual-f/internationales_jahr_2004_f.htm
    je le cite ici partiellement :

    "Des types particulier de riz se sont également formés dans des conditions climatiques extrêmes, comme le riz des montagnes et les riz d'eau profonde. Il existait probablement plus de 100'000 variétés de riz asiatique avant que l'érosion génétique ne s'installe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.Dès le début de ses opérations en 1961/62, l'Institut international de recherche sur le riz (IRRI) a assumé le rôle de centre mondial d'échange et de conservation des semences. Il a réussi à acquérir un double de chaque collection nationale. Lorsque les variétés semi-naines à haut rendement ont commencé de remplacer rapidement les variétés traditionnelles dans les régions tropicales d'Asie, il a lancé, avec la collaboration de 14 pays asiatiques, une opération de collecte systématique couvrant les zones menacées ainsi que d'autres zones écartées jusqu'alors inexplorées. Cette action concertée a permis d'ajouter 38 000 échantillons aux collections nationales et à la collection de base conservée à l'IRRI. Les espèces sauvages en voie de disparition sont également visées par les efforts de conservation de l'Institut. Par ailleurs, des opérations analogues entreprises par d'autres centres régionaux ou dans le cadre de programmes nationaux ont enrichi les réserves génétiques mondiales de 7'700 échantillons de variétés africaines."


    On pourrait en dire autant pour les autres céréales, les fruits et légumes de chez nous et d'ailleurs, j'y reviendrai.

    Mais pour l'instant joignons l'utile à l'agréable, je vous conseille la lecture de ce livre :

    legumes_oublies_01rd.jpg

    Hélas ces légumes ne se trouvent que sur certains marchés ou petits producteurs, à moins d'avoir un jardin et de les cultiver soi-même (faut-il avoir le temps...). L'ouvrage donne des adresses...

    Les Légumes Oubliés
    texte d'Élisabeth Scotto, photos de Christine Fleurent, stylisme de Marie-France Michalon.
    © 1995 Éditions du Chêne - Hachette Livre
    Édition du Club France Loisirs avec l'autorisation du Chêne





    Bon appétit :-))

     

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