• J'ai eu le déplaisir de recevoir un courriel le 7 avril de la part de l'hébergeur... voici un extrait :

    "Afin de pouvoir continuer notre développement, nous avons pris la décision d’imposer la publicité pour les blogs n’ayant pas d’abonnement Premium. Bien que nous ayons pris cette décision, Eklablog ne serait rien sans ses blogueurs et c’est pour cela que nous avons opté pour imposer la publicité à travers le partenariat publicitaire. Vous toucherez donc une partie des gains générés par la publicité."

    J'avais quitté la plateforme Overblog pour les mêmes raisons... une plateforme pourtant de meilleure qualité qu'eklablog... mais pour attirer les blogueurs, il fallait bien nous faire croire à la gratuité sans pub...

    Abus de confiance

    Désespérance

    ici ma présence

    n'a plus aucun sens

    Errance

    Comme les oiseaux qui fuient le froid je vais devoir migrer une nouvelle fois... je donnerai ma nouvelle adresse dès que j'aurai trouvé...

    éruption publicitaire

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  • La transition saisonnière est aussi une transition dans nos vies. Et si l'on est en phase avec la nature et les vies qui survivent, c'est encore plus marquant.

    Je livre ici quelques ressentis.

    Il ne cesse de pleuvoir et la terre gorgée d'eau ne veut plus rien savoir...

    Le ciel, le paysage, l'eau, tout est couleur de cendres... 

    Square Lardemer, Lille Fives © Rémi-Ange Couzinet

    Sous les pluies acides
    Je n'étais plus lucide
    Je rampais dans la nuit
    Seul, sans faire de bruit
    Pluies froides en octobre
    Jettent l’opprobre
    Trombes de novembre
    Déluges de décembre
    Averses de janvier
    Déluge de février
    Jardin marécage
    M’enferme dans la rage
    Giboulées de Mars
    Comme une farce
    Comme Mars en Carême
    Dans un effort suprême
    Alors que je n’y croyais plus
    Tant il avait plu
    Le ciel s’éclairci
    Durablement
    Le soleil chasse les soucis
    Chaleureusement
    Le beau soleil
    Dans le jardin
    Il fait merveille
    Au petit matin
    Brûlé du froid de l’hiver
    Fin du calvaire
    Sur la terre de Flandre
    Au-delà du réel
    Je renais de mes cendres
    Pour étendre mes ailes.
    Le soleil de la vie
    Chasse la nuit de la mort.

    © Rémi-Ange Couzinet

    Ils annoncent le printemps

    Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s'égaiera, et fleurira comme un crocus. (Isaïe 35.1) Le crocus annonce la fin d'une période difficile.

    Crocus d'or de mon jardin

     

    Crocus mauves

    Photos © Rémi-Ange Couzinet - licence CC BY NC ND

    « Je suis un crocus de la Plaine, un lotus des Vallées. »

    Cantique des Cantiques 2.1traduction d'après Michael V. Fox, professeur au département des études hébraïques et sémitiques à la University of Wisconsin-Madison et auteur du livre «The Song of Songs and the Ancient Egyptian Love Songs»

     

     

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  •  

    Que l'on soit croyant, libre penseur ou athée nous devons tous faire face à nos échecs, aux problèmes de la société et aux souffrances de toutes les vies. Tous nous devons assumer nos responsabilités si nous ne voulons pas faire parti des lâches ou des pourris.

    Représentation d'un nuage de cendres créé à la suite d'une éruption

    Éruptions volcaniques : Représentation d'un nuage de cendres créé à la suite d'une éruption. Peinture de Michael Wutky (1780)

    Nous ne pouvons pas empêcher certaines catastrophes mais nous pouvons éviter d'être une catastrophe.

    cendres et arbres brûlés après un incendie sur la frontière franco espagnole au Perthus. Cause : un mégot de cigarette jeté par un irresponsable : 5 morts...

    Ceci dit c'est bien aux croyants que s'adresse le message :

    Fille de mon peuple, couvre-toi d’un sac (שָׂק, saq) et roule-toi dans la cendre (בָאֵפֶר, VaEfer), Prends le deuil comme pour un fils unique, Verse des larmes, des larmes amères! Car le dévastateur vient sur nous à l’improviste. Jérémie, 6, 26

    Quand j'étais enfant le prêtre déposait de la cendre sur nos fronts en disant : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ».

    Depuis quelques années, il existe une alternative à la formule traditionnelle pour l'imposition des cendres. Elle met en valeur un aspect beaucoup plus positif du Carême : "Convertissez-vous et croyez à l'Evangile" (Mc 1,15).

    D'après : une petite histoire du mercredi des cendres à lire sur un site catholique.

    C'est un non-sens, ce message n'a pas sa place ici. 

    Pourquoi demander à des croyants de croire ? ceci dit la foi n'empêche pas la conversion dans le sens d'une adhésion plus forte et personnelle à une vie que l'on a reçu enfant par le sacrement du baptême. On peut le rappeler à tout moment mais ce n'est pas le sens des cendres.

    Se revêtir aussi d'un sac et se couvrir de cendres - est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu dans le sens de «Je dois être capable d'empêcher cette catastrophe, cette tragédie ou y mettre un terme » et ce qu'elle soit personnelle ou collective.

    À l'origine, c'est une façon de manifester sa détresse, ses propres fautes ou les fautes de sa famille, de son peuple. C'est partager la souffrance de celles et ceux qui souffrent le plus pour mieux les comprendre et mieux les secourir. C'est montrer que l'on est rien mais avec l'intention de tout faire dans l'avenir pour que "ça" ne se reproduise plus, plus jamais "ça" car je m'en tiens responsable dans le présent pour changer l'avenir.

    En effet il nous faut d'abord faire preuve d'humilité pour mieux accepter notre part de responsabilité dans notre vie ou vis-à-vis de celles qui nous entoure. 

    En effet nous sommes tous responsables de notre propre vie et nous partageons tous une part de responsabilité dans les tragédies ou les catastrophes qui nous tombent dessus, hormis les tremblements de terre et les ouragans, ça va de soi.

    Les quarante jours du Carême sont un temps d'épreuve où l'on doit s'éprouver soi-même avec les autres. La question n'est pas tant "quelles sont mes fautes ?" mais plutôt "qu'est-ce que je dois faire pour m'en sortir ou aider les autres ?"

    Ainsi nos vies auront un meilleur avenir.

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  • Le jour de Noël les chrétiens fêtent la naissance d'un juif : Jésus de Nazareth que l'on nommera plus tard "le Christ". 

    Le Noël chrétien au fil du temps

    Source : http://www.walterraneprints.com/prints/behold-the-lamb-of-god œuvre du peintre américain Walter Rane  © WALTER RANE. ALL RIGHTS RESERVED on peut acheter des reproductions sur toile sur le site : http://www.walterraneprints.com/
    C'est la seule peinture réaliste que j'ai trouvé sur la toile ;-) yes...

    Quand on remonte dans le temps on s'aperçoit que chaque artiste a peint la nativité dans le contexte de son époque :

    Le Noël chrétien au fil du temps

    Federico Barocci (1535-1612) El Nacimiento 1597 École italienne Musée national du Prado

    Madrid (superbe représentation, assez réaliste sauf Marie qui est debout)

    Le Noël chrétien au fil du temps

    Piero Della Francesca, de son nom complet Piero di Benedetto de Franceschi ou encore Pietro Borghese (1415-1492) Renaissance italienne Naissance du Christ (1460-1475) huile sur panneau.

    Cette œuvre est typique d'un point de vue d'époque : l'étable est au second plan, les anges sont des musiciens, les personnages sont du siècle et hors contexte mais la symbolique est forte : le bébé est à même la terre, Christ naît sans aucun attribut divin, Jésus, Marie et Joseph sont "nature" : pas d'auréoles. La scène est dépourvue de joie ou elle est intérieure et contenue... La papauté et les chefs militaires dominent un monde affairiste, la liberté d'expression est très restreinte... mais le peintre peut montrer ses pensées qu'il ne peut pas dire.

     

    Le Noël chrétien au fil du temps

    Nativité de Conrad von Soest vers 1404 (1370-1422, un des peintres les plus représentatifs de l'école de Westphalie (Allemagne), période Gothique internationale).

    Étymologie :

     L'adjectif latin natalis signifiant « de naissance, relatif à la naissance » (de natus « né »), d'abord associé au mot latin dies « jour » dans la locution natalis dies « jour de naissance » réduite à natalis par substantivation de cet adjectif en [natále(m)], utilisé en latin ecclésiastique pour désigner la Nativité du Christ.

    Le mot "Natale" évoluera dans la langue parlé pour aboutir à Noel attesté sous forme écrite dès 1112, le tréma apparaît en 1718.

    La nuit du 24 au 25 décembre n'est pas la nuit de sa naissance historique.

    L’Encyclopédie catholique (The Catholic Encyclopedia) confirme directement ce fait. En toute vraisemblance, le Christ est né en automne !

    Référence : http://www.newadvent.org/cathen/03724b.htm (en anglais).

    Le Noël chrétien au fil du temps

    Giotto di Bondone ou Ambrogiotto di Bondone (1267-1337)  Natività di Gesù (Nativité de Jésus) 1303-1305 env fresque Chapelle des Scrovegni à Padoue en Italie (Vénétie)

    Le maître allie réalisme (Marie est couchée et le bébé langé) le figuratif et le symbolisme (le paysage importe peu, Marie et Jésus sont placés au-dessus de Joseph que demeure à l'extérieur avec tous les autres personnages...).

    « Dans le monde romain, les saturnales (17 décembre) étaient une période de réjouissances et d’échanges de cadeaux. Le 25 décembre était également considéré comme le jour de la naissance du dieu des mystères iranien Mithra, le Soleil de Justice. Le Jour de l’An romain (1er janvier), les maisons étaient décorées de verdure et de lumières, et des cadeaux étaient remis aux enfants et aux pauvres. À ces célébrations étaient ajoutés les rites germaniques et celtiques de la bûche (de Noël) provenant du temps de l’entrée en Gaule, en Bretagne et en Europe centrale des tribus teutonnes. La nourriture, la fraternisation, la bûche de Noël et autres gâteaux de la période, la verdure et les sapins, les cadeaux et les souhaits soulignaient tous différents aspects de cette période de réjouissances. Les feux et les lumières, les symboles de chaleur et de longue vie, ont toujours été associés aux festivals d’hiver, autant païens que chrétiens » (Encyclopédie Britannique, 15E édition, Vol. II, p. 903).

     

    De mon point de vue, je vois la religion chrétienne comme un syncrétisme :

    c'est une religion dont la doctrine ou les pratiques sont un mélange d'éléments pris dans différentes croyances. On ne peut dénier à un syncrétisme le nom de religion, puisqu'il s'agit d'une relation au divin.

    La fête de Noël en est un exemple flagrant :

    « Dans le monde romain, les saturnales (17 décembre) étaient une période de réjouissances et d’échanges de cadeaux. Le 25 décembre était également considéré comme le jour de la naissance du dieu des mystères iranien Mithra, le Soleil de Justice. Le Jour de l’An romain (1er janvier), les maisons étaient décorées de verdure et de lumières, et des cadeaux étaient remis aux enfants et aux pauvres. À ces célébrations étaient ajoutés les rites germaniques et celtiques de la bûche (de Noël) provenant du temps de l’entrée en Gaule, en Bretagne et en Europe centrale des tribus teutonnes. La nourriture, la fraternisation, la bûche de Noël et autres gâteaux de la période, la verdure et les sapins, les cadeaux et les souhaits soulignaient tous différents aspects de cette période de réjouissances. Les feux et les lumières, les symboles de chaleur et de longue vie, ont toujours été associés aux festivals d’hiver, autant païens que chrétiens » (Encyclopédie Britannique, 15E édition, Vol. II, p. 903).

    Ceci dit j'aime cette fête parce que tout le monde peut y adhérer, chrétien, musulman ou païen sans (trop) trahir sa foi et que tout dans cette fête est bon pour la santé (sauf les abus bien entendu). Nous avons grand besoin de lumière en ce début d'hiver (ok ce n'est pas vrai pour l'hémisphère sud qui est en été, mais demeure la fête et les cadeaux). Pour toutes celles et ceux, riches et qui aiment les autres et la vie c'est l'occasion de donner à celles et ceux pauvres dont le regard nous interpelle. Bien sûr je parle ici autant des richesses spirituelles que des matérielles !

    Noël nous invite à donner autant d'amitié que de nourriture tant l'amour réchauffe autant que le manteau...

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  • L'innocence assassinée à ParisEncore des vies volées

    des vies torturées

    des familles brisées

    Je sais ce que c'est je suis passé par là

    Cet enfer sur terre qu'on ne peut pas décrire

    Cette douleur permanente que l'on ne peut guérir

    Cette haine que l'on ne peut comprendre...

    Gardons nous de haïr à notre tour

    Mais réclamons justice

    Car sans justice il n'est pas de paix

    Et sans paix il n'est pas d'amour.

    L'innocence assassinée à Paris

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Un crime contre l'humanité vient d'être commis, un de plus, un comme il s'en commet tous les jours en Syrie, en Irak et en Afghanistan dont les victimes encore vivantes viennent se réfugier chez nous. Je fais le vœux que cette horrible tragédie permette aux français de comprendre les réfugiés de guerre aussi traumatisés que nous pouvons l'être aujourd'hui et pour longtemps.

    L'innocence assassinée à Paris

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Commissaire européen à l'Immigration a indiqué vendredi que le monde affronte "la pire crise de réfugiés depuis la Seconde guerre mondiale". AFP PHOTO / ACHILLEAS ZAVALLIS

    Lire l'article dans l'Orient-le Jour

    FACE À TOUTES LES FOLIES DESTRUCTRICES DE LA PLANÈTE :

    SOLIDARITÉ ENTRE LES PEUPLES !

     

     

     

     

     

     

     

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