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Par Rémi-Ange le 10 Juillet 2013 à 12:03
Sur ParolesMania on trouve la chanson de Guy Béart,
un très grand auteur-compositeur-interprète français dont les albums vont de 1957 à 2010...
Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue
Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité
Il doit être exécuté.
L'informateur de Wikileaks, Bradley Manning, a été torturé dans une prison militaire aux Etats-Unis [ incarcéré à Quantico]. Il subit un isolement complet qui peut conduire à la folie, ponctué de courtes sorties quotidiennes pendant lesquelles il est totalement déshabillé et couvert d'insultes par les autres détenus. Il a été transféré dans une nouvelle prison [à Fort Leavenworth] ont annoncé, mercredi 20 avril 2011, des responsables du Pentagone.
"Les pires aspects de l'administration Bush n'ont pas été annulées par Barack Obama et ils ont été perfectionnées et une partie intégrante de la politique du gouvernement des États-Unis. Autrement dit, Barack Obama a fait plus de dégâts aux libertés civiles que tout autre président dans l'histoire américaine."
Source : Black Agenda Report - News, commentary & analysis from the black left. (Bulletin Noir - Nouvelles, commentaires et analyses de la gauche noir.)
Pour la troisième année consécutive, l’informateur Bradley Manning a été proposé pour le Prix Nobel de la Paix. Aucune autre personne n’a fait plus que Bradley Manning pour faire reculer ce que Martin Luther King Jr. appelait ‘la folie du militarisme’.
Après les révélations de Julian Assange, principal porte-parole de WikiLeaks depuis 2007. C'est le tour d'Edward Snowden...
Manifestation organisée dans la ville de New York soutenir "Hero" NSA Whistleblower Edward Snowden (whistleblower : informateur, dénonciateur, lanceur d'alertes)
Lire la suite: http://www.businessinsider.com/nsa-whistleblower-edward-snowden-nyc-rally-2013-6?op=1 # ixzz2YdIZ47bl
https://secure.avaaz.org/fr/stop_prism_fr/?cpCOcab
Par nos protestations nous ferons comprendre aux autorités américaines qu’Edward doit être traité comme le courageux lanceur d’alerte qu’il est et que c’est le programme PRISM qu’il faut éliminer:
https://secure.avaaz.org/fr/stop_prism_fr/?bpCOcab&v=25861
Le programme PRISM est profondément choquant: il donne au gouvernement américain un accès illimité à tous nos comptes e-mail et réseaux sociaux sur Google, YouTube, Facebook, Skype, Hotmail ou encore Yahoo!, pour n’en citer que quelques-uns. Chaque mois, des milliards de messages sont enregistrés. Aujourd’hui ou demain, la CIA pourra utiliser ces informations pour poursuivre, persécuter ou faire chanter n’importe qui. Même vous, vos amis ou votre famille!
Edward a été horrifié par ces violations massives de la vie privée de tant de gens. Il a donc copié un grand nombre de fichiers, les a envoyés au journal The Guardian et s’est envolé pour Hong Kong. Son acte de bravoure a révélé l’existence de PRISM mais aussi déclenché un effet domino qui, en quelques jours, seulement a permis de lever le voile sur des programmes d’espionnage similaires au Canada et en Australie !
L’ancien agent du NSA, qui après avoir quitté les États-Unis et s’être rendu à Hong-Kong, a révélé l’affaire scandaleuse de l’espionnage électronique généralisé pratiqué par le NSA et des agences fédérales américaines sous le nom de PRISM, est resté coincé depuis deux semaines à l’aéroport de Moscou attendant qu’un des pays qu’il a contactés réponde à ses demandes d’asile.Et c’est désormais chose faite. Trois pays d’Amérique Latine ont accepté la requête de Snowden. Le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua lui proposent donc de l’accueillir dans le cadre de l’asile politique, refusant par la même occasion la demande de la part des États-Unis de l’extradition de l’ex-consultant de la NSA.
Lire l'article détaillé sur The Hilal Post
Si les révélations sur le programme d'espionnage américain Prism ont provoqué un concert d'indignation en Europe, la France, elle, n'a que faiblement protesté. Pour deux excellentes raisons : Paris était déjà au courant. Et fait la même chose. Lire les révélations du Monde sur le Big Brother français. Ne soyons pas naïfs : tous les services de renseignement occidentaux s'espionnent.
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Par Rémi-Ange le 17 Février 2013 à 05:10
Vendredi 1er février 2013
Sur France Infos
Mort d'un bébé in utero : "La mère est meurtrie dans sa chair, le père désespéré" (avocate)
Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire, après la mort d'un bébé in utero, vendredi dans la capitale. Le couple avait rendez-vous jeudi à la maternité Cochin-Port Royal pour déclencher l'accouchement mais faute de place, semble-t-il, la jeune femme a été renvoyée chez elle et a perdu son bébé. Sur France Info, Patrick Pelloux, le président de l'association des médecins urgentistes de France estime qu'il faut remettre en cause la politique de santé en France et demande une enquête parlementaire.
Sur BFM TV
La ministre de la santé, Marisol Touraine, a demandé une enquête administrative et médicale pour comprendre le drame de la maternité de Cochin-Port Royal à Paris, vendredi. Un drame qui est loin d'être le premier à l'AP-HP. Le problème c'est que "des enquêtes, il y en a plein les tiroirs" selon le docteur Patrick Pelloux. "L'hôpital se bat contre des certitudes économiques [...] il y avait 1350 maternités en France en 1975, il n'en reste plus que 550 et ça, en raison uniquement de critères économiques."
"On a déjà eu un incident lié à une surcharge de travail", déplore Christophe Prudhomme, membre de l’Association des médecins urgentistes. "Une femme qui a accouché seule dans un box et le bébé est tombé par terre. Heureusement, cela s’est bien terminé. Mais c’est chronique d’un accident annoncé...".Ça me rappelle une histoire très ancienne, en 1955 dans un petit village de la campagne profonde, ma mère va me mettre au monde dans sa chambre, elle est assistée par une veille avorteuse clandestine, quand je suis sorti, je lui "glisse des mains" et j'allais tombé par terre quand mon grand-père m'a "rattrapé au vol", heureusement il était là et avait des réflexes. Au moins ma mère n'était pas seule.
J'ai assisté à l'accouchement de 4 des mes 5 enfants (une de mes filles est née par césarienne). Le père ne peut pas toujours être là, mais qu'il n'y ait pas de sage-femme, pas même une infirmière, ça me révolte et ça me révolte d'autant plus qu'elles courent partout et n'arrivent plus à faire face, elles sont au bord de l'explosion.
En 2013, l’hôpital public prévoit 150 millions d’économies supplémentaires, ce qui veut dire des lits en moins, des postes en moins et donc des catastrophes supplémentaires."
Un risque que les syndicats de l'hôpital public ne cessent de dénoncer. Selon la CGT, ces 5 dernières années, 4000 emplois ont déjà été supprimés. 1000 autres doivent suivre en 2013.
On ne peut pas accorder des milliards d'euros aux banques (Sarkozy) ou aux multinationales (Sarkozy et Hollande) pour sauver les profits des actionnaires (les banques ne prêtent qu'aux riches et les multinationales délocalisent et licencient). Il faut renverser ces gouvernements UM-PS soumis au MEDEF pour un gouvernement du peuple soumis au peuple.
Celà fait 30 ans que j'assiste à la dégradation du service public et en particulier de l'hôpital public : pour le plus grand profit des cliniques privées pour la classe sociale des plus riches. J'ai déjà écrit deux articles sur ce sujet "Appel pour sauver l'hôpital public, toujours d'actualité." le 14 mars 2009 et "Sauver l'Hôpital Public" le 5 août 2008.
"Une sélection élitiste s'est faite. Beaucoup de personnes sont aujourd'hui sur liste d'attente, il faut réouvrir des maternités" (Patrick Pelloux). La lutte des classes s'exprime donc de plus en plus au travers la médecine à deux vitesses. Il serait temps de se défendre !Liens externes en rapport :
Maternité Port Royal - Quand la productivité et le sous effectif mènent au drame
et beaucoup d'autres sur le site de SUD santé
10 commentaires -
Par Rémi-Ange le 5 Mars 2012 à 10:18
à survivre, à suivre...
Il n'en avait rien à faire du paraître
Il dansait et chantait dans le métro parisien
Il n'avait plus rien
Il était l'être
Non il n'était pas ivre
Il lui restait la joie de vivre
dont il ne voulait pas se priver
Car personne ne pouvait lui enlever.
Les journées sont longues pour les exclus, trop courtes pour les exploités, il est temps d'agir ! On perd son boulot, puis sa maison ou son appart, sa femme, ses enfants et l'on se retrouve à la rue.
Le président candidat est en fait un roi, le roi des menteurs,
Voir l'article de Libération :
Comment Sarkozy réécrit l'histoire de Gandrange
[extrait de l'article]
Nicolas Sarkozy oublie le premier de ses engagements, qui explique pour beaucoup l'amertume des salariés. Si une solution crédible existe pour Gandrange, avait-il déclaré lors d’une visite sur place le 4 février 2008, «l’Etat préfère investir pour moderniser le site plutôt que de payer de l’argent pour accompagner des gens soit en préretraite, soit au chômage». Par ces mots, il avait suscité l’espoir.
Les syndicats se sont ensuite échinés, travaux d’experts à l’appui, à démontrer qu’une relance de l’aciérie et du train à billettes promis à la fermeture était possible. Cela n’a rien donné, car il a fallu se rendre à l’évidence que l’Etat ne pouvait ni s’opposer à la stratégie industrielle d’ArcelorMittal, ni investir à sa place.
Pas d'accord car l'évidence c'est que l'État a les moyens de contraindre : sa majorité à l'assemblée nationale peut voter des lois contraignantes et si elle traîne des pieds il peut gouverner par ordonnance. La réalité c'est qu'il n'a pas voulu s'opposer. Et pourquoi des multinationales qui acceptent des cadeaux fiscaux peuvent-elles refuser d'investir alors même que l'état accorde chaque année 170 milliards d'euros de déductions fiscales aux très grandes entreprises (pas aux PME) ? parce qu'elles savent que le gouvernement soutient les patrons voyous et les grands actionnaires voleurs. Ces cadeaux sont payé par tous les citoyens, les salariés, les chômeurs et même les SDF lorsqu'ils achètent du pain, ils payent la TVA.
un parfait bonimenteur télévisuel
Et je ne donne ici que deux exemples...
Comment peut-on encore croire en ce candidat ?
10 commentaires -
Par Rémi-Ange le 7 Octobre 2011 à 15:00
Contrôleur SNCF agressé : ce qui s’est passé dans le Lyon-Strasbourg
sur le site de la Fédération indépendante du Rail et des Syndicats des Transports.
Monsieur Guillaume Pépy, haut fonctionnaire, directeur général exécutif de la SNCF est un menteur ou il ne prend pas les transports en commun (dans les conditions d'un usager ordinaire) :
"L'émotion est très grande, mais il ne servirait à rien de pénaliser davantage les usagers parce que quelqu'un de déséquilibré a commis un acte fou qui est rarissime"
source : http://www.rtl.fr/actualites/vie-pratique/politique/article/guillaume-pepy-j-espere-une-reprise-tres-rapide-du-trafic-sncf-7724248778/commentaires, un commentaire parle de "grève" alors qu'il s'agit du droit de retrait en cas de cause légitime et sérieuse.
Le droit de retrait du salarié
Textes de référence : articles L 231-8, L 231-9 et R 242-1 du Code du travail
Non, monsieur Pépy, ce n'est pas rarissime ! ce qui est peu courant c'est le nombre de coups de poignards, mais les agressions à l'arme blanche ne sont pas rares (les tirs à balles réelles non plus, j'ai un collègue sur qui un inconnu a tiré d'un immeuble, alors qu'il était dans un bus, la balle est passée à 10 cm de sa tête...).
Monsieur Pépy avez-vous pensé aux centaines d'usagers qui se font agresser ? non, votre seul souci c'est de dresser les usagers contre les contrôleurs qui sont pourtant là aussi pour veiller à la sécurité des usagers ! Diviser pour mieux règner, c'est probablement votre devise.
Tous les jours on a des dizaines d'agressions dans les transports en commun, heureusement il existe des solutions. À Lille, elles ont été mises en place. L'une d'elles est la médiation sociale.
La médiation n’est pas un remède miracle aux agressions : la présence d’agents de sécurité ou de policiers sera toujours (hélas) nécessaire… mais la médiation est un remède, je parle d’expérience car j’ai moi-même été agressé dans ma fonction de médiateur mais le plus souvent j’ai pu calmer l’usager et ainsi éviter l’agression. Nous opérons en binôme, il faut le maintien de deux contrôleurs minimum sur chaque train et qu’ils soient équipés comme nous d’un système d’appel d’urgence. Et il existe :
URGENCE ASCT, un dispositif pour prévenir les agressions
Des contrôleurs formés à la médiation gagneront en sécurité pour eux-mêmes et les autres.
Un humain agressif souffre souvent de désespoir, plutôt que de le juger, lui redonner l’espoir.
Une personne en détresse mérite toujours notre compassion.
Un médiateur social ne peut réussir une médiation que s’il sait faire preuve d’empathie.
Le médiateur vu au travers la poésie :
un pont de Bruges (Belgique)
Un pont entre deux rives,
Un pont entre deux quartiers,
Un lien pour mieux vivre,
Entre deux mondes, un sentier.
le pont de Chinon (Touraine) (37)
Un pilier d’empathie,
Un autre de compassion,
Un bien pour calmer les tensions,
Une passerelle entre deux parties.
un pont d'Utrech (Hollande)
Face à tant d’oppression,
Devant tant de souffrances,
Agir avec obstination,
Pour que revive l’espérance.
6 commentaires -
Par Rémi-Ange le 2 Août 2011 à 14:21
Le 115 est en grève d’urgence, je soutiens cette grève et voici mon témoignage de médiateur social sans autres ressources que le soutien moral qu’il peut apporter aux SDF dans les transports en commun d’une grande ville sans moyens...
Été comme hiver (voir mon article "avis de grand froid" )
Que font l’État, la région ou les municipalités ? ils ne respectent pas la loi :
- « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a
accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ». Art L 345-2-2 Code de
l’action sociale et des familles.
- « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y
bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite,
jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée.» Art.L 345-2-3.
La faute à qui ? ce n’est pas en rejetant la faute sur le dos des autres que le problème sera résolu. Il semble qu’il soit plus facile à l’État de sauver les banques en difficulté que les êtres humains qui sont jetés à la rue.
Une jeune de 19 ans à la rue, elle n’a jamais eu de jambes pour marcher et se déplace dans un fauteuil roulant qu’elle bouge à la force de ses bras. Elle vient d’être victime des coups de son compagnon de misère qui lui a piqué sa couverture. Avec mon collègue on essaie de la réconforter, on l’écoute, on répond à ses questions, on la conseille. Il est 23 h 20, le mois de juillet est froid et humide, il fait 13 degrés dehors. Elle refuse de quitter le métro et ce n’est pas notre boulot de la mettre dehors. J’appelle le 115, au bout de quelques minutes un urgentiste me répond… j’explique la situation… il est trop tard pour une place d’hébergement, les centres encore ouverts en été sont obligés d’organiser des permutations pour que les SDF puissent y dormir deux ou trois fois dans la semaine, après 20 heures ils sont blindés. « Vous avez des couvertures ? » « Oui on en a mais on a plus d’équipe mobile, je suis tout seul, je suis désolé mais je ne peux rien faire… » me dit mon interlocuteur d’une voix triste et emprunte de lassitude. Notre jeune fille se résout alors à retourner près de son compagnon pour partager la moitié de sa couverture, pas d’autres solutions. Mon collègue et moi on ne peut rien faire non plus, on termine notre poste à 1 heure après la fermeture du métro, il sera trop tard… au mieux ils seront tolérés (sous réserve de bonne conduite), au pire ils seront sortis par les agents de sécurité. La plupart du temps l’humain l’emporte sur le réglementaire, ça prouve que nous ne sommes pas des robots.
Si le SAMU social obtient davantage de moyens et si l’on laisse ouvert tous les centres d’hébergement été comme hiver, on aura moins de mort dans les rues, car on y meurt été comme hiver, de froid, ou de solitude… Et par respect pour la dignité de la personne humaine, il faudrait des lieux d’accueil adaptés et surtout un vrai programme de construction de logement sociaux en rapport avec les besoins. Cela relancerait le bâtiment, ouvrirait des marchés aux entreprises et donnerait du travail aux chômeurs. L’État verrait alors rentrer des cotisations dans les caisses, percevrait en retour l’impôt sur les bénéfices et la consommation serait relancée.
À voir : sur le site du collectif « Les morts de la rue »
l'article « Été 2011 »
Le site de la FNARS Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale
Particulièrement les réponses apportées aux sans abris pendant l’été.
et le communiqué de soutien à la mobilisation des travailleurs sociaux.
C'est toutes les nuits :
SDF couché sur un quai de métro
Si vous en avez le courage : à voir la vidéo « Dans la peau d’un sans abri. »
Difficile de la voir en entier… c’est long comme une journée d'errance et une nuit dans la rue.
13 commentaires
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