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Des amoureux en balade.
Notre monde ce torrent
Qui s’échappe de ses rives
Qui déborde tout le temps
Et de la paix nous prive.
Trop souvent dans la lutte
Pour aller de l’avant
Pour éviter la chute
Nous prenons tout le temps
Nous partons en voyage
Emportés par le vent
Découvrir paysages
Beaux, calmes et reposants
Nous partons loin ou près
Dans les près, les forêts,
Dans villes inconnues
Comme des ingénues
Nous partons vers la fleur
Arbre, cabane, chapelle,
Le vent nous donne des ailes
Nous oublions nos peurs
Et avec grand plaisir
Nous allons chez vous gens
Que nous ne connaissons pas
Échanger des sourires
Des branches de lilas
Que vous soyez bourgeois
Paysans ou indigents.
Rémi-Ange, 18 mai 2013
Tags : partons, vent, temps, pres, amoureux
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Commentaires
Poème reflet de ma vie du moment... tes appréciations sont de vrais encouragement pour moi, à bientôt, bises.
Bien sûr, il n'est pas amusant d'écrire sans être lu... Si tu veux être lu, il faut que tu cherches des blogs qui te plaisent et y mettes des commentaires ; en principe (à quelques exceptions près !) les gens ont la gentillesse de revenir vers toi pour te commenter à leur tour, et petit à petit cela te crée un cercle d'amis (que tu notes dans tes "liens", ça leur fait plaisir), ce qui est vraiment appréciable.
J'ai beaucoup aimé aussi la photo de cet attelage avec ces beaux chevaux. Bises !
Vouiii, voici un cercle vertueux tout tracé avec une grande sympathie, une qualité que j'ai toujours connue chez toi. J'ai remanié le poème au niveau métrique et pour la musicalité (je l'avais écrit en 5 minutes avant de partir en weekend). Les chevaux de trait ont beaucoup marqué mon enfance, mon grand-père était maréchal ferrand et je me souviens du dernière tombereau (usuel, pas touristique) qui venait au village (j'avais 3 ou 4 ans) alors dès que j'en vois c'est la grande émotion...
Je suis ravi que le poème et la photo te plaisent. « Une image vaut mille mots » a dit Confucius, là c'est toi qui crée ton poème en pensée à partir de tes souvenirs, tu es bien partie alors à quand sur ton blog ? Bisous Cassiopée !
7CASSIOPÉEMardi 19 Août 2014 à 12:56J'aime beaucoup ton poème, légèreté et profondeur tout à la fois, l'image est magnifique, d'autant que j'étais présente pour apprécier ces magnifiques chevaux, mes préférés, des souvenirs s'y rapportent également, bien que je suis une "fille" de la ville, marchand de charbon, brasseur, de merveilleux souvenirs de mon enfance qui me rappellent la présence de maman que je porte dans mon coeur
8CASSIOPÉEMardi 19 Août 2014 à 12:56Il ne tient qu'à toi d'y aller sur mon blog, moi je vais régulièrement sur le tien où tout m'intéresse, magnifiques photos et textes à l'avenant. Bisous Rémi-Ange.
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J'aime beaucoup ce poème... Le début est intriguant, la fin est délicieuse !! Bravo Rémy-Ange.
PS : tu n'es pas encore passé à la nouvelle plate-forme ? Ton blog ne semble pas changé... Moi non plus et je touche du bois : c'est l'évasion générale dès que celle-ci arrive !