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Par Rémi-Ange le 15 Mars 2014 à 09:56
L'hiver n'est pas venu chez nous
Le printemps est arrivé en avance
Et le temps est tombé à l'eau comme un fou !
Pour les inondés condoléances...
Depuis longtemps j'ai perdu la notion du temps
Pourtant je me reprend de temps en temps
Quand le soleil me dit avec bienveillance
Ne perds pas le nord, garde confiance.
L'hiver social est rude et froid
Pendant qu' aristocrate s'engraisse le foie
Sur le dos d'un peuple qui a perdu la foi
En silence chacun porte sa croix
Au soleil, les fleurs dans la terre endormies
Renaissent éclatantes, pour elles c'est naturel.
Que les fourmis brisées et celles travailleuses
S'entraident sans relâche pour aller de l'avant
S'unissent et rendent aristocrate impuissant
Relèvent la tête ensembles pour être victorieuses.
C'est un photinia, cet arbuste de haie évolue joliment au rythme des saisons. Dès l'annonce du printemps, les jeunes feuilles flamboient d'un beau rouge foncé très brillant. (département de l'Allier, Auvergne 25 mars 2007)
Aux peuples en colère,
Courageux et fiers
Drapeaux rouges drapeaux verts
Les lauriers de la victoire et la fin de l'hiver.
Rémi-Ange
Dédié aux victimes de l'exploitation de l'homme par l'homme et en particulier aux travailleuses et travailleurs de la Redoute, aux 1178 qui seront viré et qui se battent, à celles et ceux qui resteront et que la direction veut exploiter dans des conditions devenues inhumaines.
Voir : Soutient aux salariés de la Redoute et Pinault donne moi 100 000 €
C'est le 16e Printemps des Poètes du 8 au 23 mars 2014, je l'ai pas fait exprès mais ça tombe bien. La poésie engagée, une nécessité !
4 commentaires -
Par Rémi-Ange le 6 Janvier 2014 à 13:46
Savoir pardonner pour pouvoir oublier
à soi, aux autres parce que nul n'est parfait.
S'aimer soi-même pas trop ni trop peu
aimer sa famille de chair et de cœur
aimer ses amis dans les rires ou les pleurs
aimer les animaux ils nous aiment bien eux
aimer les arbres ils protègent nos vies
les plantes et les fleurs de toutes nos envies,
chemin du bonheur qui trop vite s'enfuit
Pour une année meilleure ayons la volonté
d'apporter nos secours par nos peurs surmontées
de nos instants d'amours soyons les orpailleurs
ainsi passeront les jours qui charmeront nos nuits
en donnant sans compter de nous-même le meilleur !Rémi-Ange
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Par Rémi-Ange le 18 Mai 2013 à 09:51
Notre monde ce torrent
Qui s’échappe de ses rives
Qui déborde tout le temps
Et de la paix nous prive.
Trop souvent dans la lutte
Pour aller de l’avant
Pour éviter la chute
Nous prenons tout le temps
Nous partons en voyage
Emportés par le vent
Découvrir paysages
Beaux, calmes et reposants
Nous partons loin ou près
Dans les près, les forêts,
Dans villes inconnues
Comme des ingénues
Nous partons vers la fleur
Arbre, cabane, chapelle,
Le vent nous donne des ailes
Nous oublions nos peurs
Et avec grand plaisir
Nous allons chez vous gens
Que nous ne connaissons pas
Échanger des sourires
Des branches de lilas
Que vous soyez bourgeois
Paysans ou indigents.
Rémi-Ange, 18 mai 2013
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Par Rémi-Ange le 3 Avril 2013 à 16:53
Bien sûr, pour la plupart d'entre nous, le printemps est vivement attendu, enfin avec du beau temps, mais le froid persiste et les expulsions ont commencées... La trêve des expulsions hivernales a pris fin le 1er avril et ce n’est pas un poisson d’avril. La fin d’une trêve marque le début d’une guerre, et souvent c’est une guerre des plus riches contre les plus démunis pendant que dorment 20 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux (1) les privés du droit à l’emploi doivent dormir dehors, ainsi que les smicards de Paris ou d’ailleurs qui ont un salaire jugé insuffisant ou un manque de cautions.
(1) voir l'article du journal gratuit metro édition vendredi 5 avril 2013, si le lien ne marche plus, il est toujours possible de télécharger les pdf des éditions antérieures.
Fantou au métro Varenne à Paris en grève de la faim
Et le gouvernement en a les moyens il suffit d'abord d'appliquer la loi : "l'application de la loi de réquisition" des logements vacants et de prendre les mesures d'urgences qui s'imposent : "l'arrêt des expulsions sans relogement et des fermetures de foyers d'hébergement", comme le demande Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL.
Dans le métro de Lille ils sont revenus pour ceux qui étaient partis. Le métro est une caverne des temps modernes, c'est un retour à l'âge des cavernes qui nous guette, c'est ça le progrès
Il ne nous reste de beau, de bon et de bien que la Nature tant qu'on ne fait pas du trafic avec.
Magnolia en fleurs fin mars (la photo n'est pas de cette année !)
Que nous faut-il espérer
Du froid de l’hiver
Aux chaleurs de l’été ?
Subir des revers
Et remporter des victoires
Sera notre lot à tous
Quelque soit notre histoire
Des feuilles qui poussent
Aux idées qui germent
Pour mettre un terme
Aux pires injustices
Changez les matrices
Finir l’industrielle
Pour retrouver la naturelle.
Laisser l’hiver aux robots
Oublier nos peurs
Parler avec les fleurs
Chanter avec les oiseaux
Oublier les fléaux
Pour cueillir par instants
Les espoirs du printemps.
Rémi-Ange
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Par Rémi-Ange le 21 Juillet 2012 à 15:55
Pendant nos vacances nous avons franchi bien des ponts sur des rivières ou des fleuves pour passer d’une région à une autre ou de la vielle ville à la ville nouvelle. Mais il est des ponts fantômes que vous ne prendrez jamais, ils hantent parfois les rives mais plus souvent les toiles des peintres d’autrefois.
Voici deux tableaux réunis par le musée d’Angers, ils sont de George Clarkson Stanfield (Londres, 1812-Hampstead, 1878)
"Angers on the Loire" 1859 (en cours d'identification...)
huile sur toile
"The Old Bridge at Angers" 1859
huile sur toile
Le vieux pont des Treilles en ruine à Angers, sur la Maine ( et non sur la Loire -aujourd'hui disparu). Il tient sont nom des treillis de bois et de fer disposés sous les arches à usage défensif.
La réunion de ces deux tableaux permet de reconstituer les constructions - les anciens moulins devenus maisons de bains - et d'évoquer les activités fluviales - pêche, transport par gabarres, bateaux-lavoirs -, alors que la lumière varie selon les heures et l'orientation.
Pont à tout faire
Le soleil au lever l’emplit de sa lumière
Il est beau et solide, de son travail fier
À la ville engourdie, ils vont les paysans
Avec crainte, leurs mules de bâts tirant,
Doucement se réveillent les échoppes des marchands
Avec grand apparat des chevaliers accourent
Des voyageurs s’en vont, laissant loin derrière eux
Souvenirs qui s’effacent au chant des troubadours
Il donne cœur à l’ouvrage et encourage les preux
Le meunier est en peine mais il chante si bien
Entre ville et campagne, le pont maintient le lien
Sans cesse la pierre écrase le blé doré à blanc
Il est des gens qui s’aiment et d’autres qui se fâchent,
Du moulin la roue tourne, fouettant l’eau sans relâche,
Du lever du soleil à son rouge couchant.
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