•  C'était en 2005... cette année c'est pire...

    La banquise a déjà commencé à se recouvrir, comme chaque année, d’un épais manteau de couleur rouge carmin, et cela va durer 4 mois. La chasse aux bébés phoques a débuté ce jour. Aujourd’hui, on assomme, on poignarde, on égorge, on crochète, on traîne, et malgré tout, on dépèce encore vivant des bébés phoques sous les yeux de leurs mères hurlantes et déchirées par l’horreur, la vue et l’odeur de tout ce sang.
    Cette année le quota a été fixé à 338.200, initialement de 280 000 et récemment augmenté de 55.000 par le gouvernement canadien. Ce n’est qu’un quota, la réalité est toute autre.
    Voici un témoignage, non sur la barbarie elle-même, mais sur l’hypocrisie de ses  principaux acteurs, chasseurs, gouvernement, et associations écologiques.

    Télécharger fichier PDF

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/monde.php?Id=105
    Depuis des années Brigitte Bardot se bat pour défendre les bébés phoques !

    Le combat de longue date de Brigitte Bardot et de Franz Weber :
    http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=6291226&cKey=1133793392000

    http://www.chasse-aux-phoques.com/

    http://www.animauzine.net/Contacter-les-autorites.html
    Contacter les autorités canadiennes contre le massacre des phoques

    http://www.artezia.net/animaux/massacre-phoques/massacre-des-phoques.htm

    Des images qui crient

    http://www.lesblogues.com/phoques
    La cruauté en vidéos, beaucoup de vidéos, beaucoup de cruauté


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  • L'ÉQUIVALENT D'UN TERRAIN DE FOOT DISPARAÎT PAR SECONDE

    «L'avenir du climat se joue aussi en Afrique

    Les forêts tropicales du bassin du fleuve Congo, deuxièmes plus importantes forêts anciennes après l'Amazonie sont aujourd'hui en grand danger. En cause notamment, l'exploitation souvent illégale du bois qui engendre la destruction de la faune et de la flore. À ce rythme, en 2050, la forêt y aura complètement disparu !
    Il faut par tous les moyens stopper la déforestation qui contribue pour 20% au rejet des gaz à effet de serre et donc à l'accélération des déreglements climatiques mondiaux
    .»


    Toujours la même cause : le capitalisme spéculatif apatride qui pille les richesses des pays sous-développés, tuant tout au passage et affamant les populations. Tant qu'on s'en prendra pas directement à la racine du mal - et ça Greenpeace ne le fait pas - on ne résoudra pas le problème. Dans la vidéo on voit que Greenpeace propose aux congolais des cellules photos électriques :
    - elles ont un coût écologique et financier à la production et au transport
    - elles rendent les africains dépendant des pays industrialisés
    - les africains (à l'exception des gouvernants et de leurs larbins) sont pauvres : avec quels sous acheteront-ils ses produits onéreux (moi-même je n'ai jamais eu les moyens de m'équiper)
    Si l'association adoptait une position radicalement anti-mondialiste elle aurait une action plus efficace. Elle a en tout cas le grand mérite d'agir.


    «Première victoire !

    Depuis son implantation en Novembre 2008, Greenpeace a déjà contribué à la préservation de 10 millions d'hectares de forêts, soit l'équivalent de l'Islande en maintenant la pression auprès du gouvernement Congolais afin d'annuler des contrats avec de grands groupes forestiers.»

    Félicitations à Greenpeace pour ces bons résultats.


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  • Désolé, je voudrais dire « bonheur et félicité » mais les évènements m’en empêchent. Je suis pourtant un « bon vivant » jovial et optimiste de nature, mais je constate tous les jours des tragédies insupportables.

     

    D’abord il y a la lassitude du quotidien :

    Les licenciements qui n’arrêtent pas, les cadeaux fiscaux que Sarkozy et Fillon veulent faire aux plus riches pendant que l’on retire aux plus pauvres le peu qu’ils ont. Et parmi ces plus riches on trouve sûrement ces actionnaires anonymes qui poussent à la roue des délocalisations, qu’ils continuent donc, le gouvernement les aide.

     

    Mais ce n’est pas ça qui m’amène à écrire aujourd’hui, ça sera peut-être pour demain…

     

    Hier, j’ai découvert un site qui défend les canards, il faut préciser que j’adore les canards – j’avoue à ma grande honte que j’en ai mangé aussi – mais j’ai passé la deuxième moitié de mon existence (26 ans) à refuser d'acheter du foie gras et pourtant j'aimais ça avant de savoir combien c'est une souffrance pour les animaux, le gavage mais j'étais resté sur des images de gavage "à la ferme" plus ou moins tolérable suivant les sensibilités, l'animal ayant par ailleurs encore une vie (presque) normale. Et bien, ce n'est plus le cas depuis ??? je sais pas, trop d'années je pense 
    --> depuis l'industrialisation du gavage qui est devenu d'une cruauté insupportable, tout ça pour faire plaisir aux papilles de gastronomes inconscients, le plaisir des uns s'alimentant de l'atroce souffrance des autres derrière un écran de fumée de discours officiels autant rassurants que mensongers sur la question du traitement des canards.
    Voir le site http://www.stopgavage.com/index.php
    Lisez le Manifeste pour l'abolition du foie gras http://www.stopgavage.com/manifeste.php

    Je propose ici deux vidéos
     vidéo « Le gavage en question - une enquête au pays du foie gras »

     
    la vidéo « La production sous label IGP Sud-Ouest » (durée : 3 minutes) :


    Si vous voulez agir aller sur le site, signez la pétition et choisissez parmi les actions proposées.

    Si vous aimez les animaux boycottez le foie gras.

     Et pendant que nous nous gavons pour les fêtes des humains crèvent de faim, à qui la faute ?

    Organiser la famine et criminaliser ceux qui la fuient

    Les Etats industrialisés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont payé à leurs agriculteurs et éleveurs, en 2006, plus de 350 milliards de dollars au titre de subventions à la production et à l’exportation. L’Union européenne, en particulier, pratique le dumping agricole avec un cynisme sans faille. Résultat : la destruction systématique des agricultures vivrières africaines.

     

    Selon le gouvernement espagnol, 47 685 migrants africains sont arrivés sur les côtes en 2006. Il faut y ajouter les 23 151 migrants qui ont débarqué sur les îles italiennes ou à Malte au départ de la Jamahiriya arabe libyenne ou de la Tunisie. D’autres essaient de gagner la Grèce en passant par la Turquie ou l’Egypte. Secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, M. Markku Niskala commente : « Cette crise est complètement passée sous silence. Non seulement personne ne vient en aide à ces gens aux abois, mais il n’y a pas d’organisation qui établisse ne serait-ce que des statistiques rendant compte de cette tragédie quotidienne. »

    Lire l'article inédit de

    Jean Ziegler,
    Ecrivain, professeur à l’université de Genève. Auteur notamment de
    L’Empire de la honte, Fayard, Paris, 2005.

    "Réfugiés de la faim"dans le monde diplomatique

    Je prends bonne note de la différence possible entre migrants et réfugiés, Tous les réfugiés sont des immigrés forcés : risques de mort ou de torture dans leur pays d'origine... Les migrants peuvent se déplacer pour des raisons économiques (emplois, salaires...)

     

     

     


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  • Je suis consterné, alors que le système ultra-libéral a montré ce qu'il engendre de corruption et d'injustice dans une crise financière sans précédent, que le gouvernement continue sa politique ultra-libérale, il continue d'encourager le capitalisme frénétique, il prête des milliards aux banques, donne des milliards aux grands patrons qui continuent les délocalisations et l'oppression des salariés. Dans le même temps, ce gouvernement inhumain continue de taxer à outrance ceux qui travaillent, les malades et les plus pauvres. Ce gouvernement indigne continue de détruire l'avenir de la France en détruisant les grandes institutions de la recherche française, en méprisant les enseignants-chercheurs. Le président Sarkozy continue sa politique de favoritisme et de copinage par sa volonté de détruire l'hôpital public au profit des cliniques privées : un président ne peut-il pas être jugé en cas de "haute trahison" ?

    Voici le courriel qui m'a mis de "bonne humeur" ce matin :

    Chers signataires de l’appel pour « sauver l’hôpital public »,

    site : http://www.appel-sauver-hopital.fr


    Depuis le lancement de notre appel en juin dernier, nous avons sonné l’alerte, rencontré à plusieurs reprises des représentants du Ministère, la Ministre elle-même, et les Conseillers de l’Elysée. En vain. La seule chose que nous ayons obtenue, est un décalage accru entre les paroles de la Ministre Madame Roselyne Bachelot et ses actes.

    1°) La Ministre récuse fermement le concept d’hôpital entreprise dont se réclamait le conseiller du président, Monsieur Raphaël Radane, qui nous avait affirmé « je ne vois pas de différence de gestion entre un hôpital et une entreprise d’aéronautique ». Mais la Ministre met en œuvre la pratique de l’hôpital entreprise avec un directeur d’hôpital qui pourra venir du privé, recevoir un salaire équivalent au privé. S’il ne réussit pas à assurer le redressement financier de l’hôpital, il pourra être limogé sans préavis et sans appel par le Directeur Général de l’agence Régionale de Santé, le véritable patron.

    La loi prévoit également qu’en cas de « bénéfice d’un pôle », le chef de pôle puisse décider d’un « intéressement financier du personnel ». Des médecins pourront être payés au « bonus » ou à l’activité, ou mieux aux honoraires comme dans une clinique privée. D’ores et déjà, les hôpitaux cherchent à conquérir des « parts de marché ». La Ministre est contre le concept d’hôpital entreprise, mais elle le met en pratique.

    2°) La Ministre affirme qu’elle ne fermera aucun hôpital, mais elle n’a évidemment jamais dit qu’elle ne fermerait aucune activité. La question posée est d’ailleurs celle des critères sur lesquels on décide de fermer ou de développer une activité. S’il s’agit de critères dépendant des besoins de la population, des progrès de la médecine, et de l’organisation des soins, il n’y a évidemment rien à redire. Il en va tout autrement si le critère est la rentabilité financière de l’activité. La fermeture du service de Maladies Infectieuses de l’Hôpital Saint-Joseph en raison du manque de rentabilité a suscité une légitime inquiétude, alors que les hôpitaux privés participant au service public sont souvent donnés en modèle

    3°) L’ensemble des responsables politiques, du Président de la République au Secrétaire National de l’UMP le Docteur Philippe JUVIN, en passant par la Ministre, affirme que l’hôpital est sur-doté, consommant 64 % des dépenses de santé. La réalité est qu’il consomme 34 % des dépenses et que l’augmentation de ces dépenses est moins rapide que celles de la médecine de ville et surtout des médicaments. De même, la Ministre insiste sur le fait que le budget de l’hôpital augmentera de 3 % alors que, compte tenu de l’inflation et des dépenses engagées par l’Etat lui-même, le maintien strict de l’activité actuelle de l’hôpital nécessiterait une augmentation du budget de 4 % selon la Fédération Hospitalière de France.

    4°) La Ministre répète que non seulement elle ne fermera pas d’hôpitaux, mais aussi qu’elle ne diminuera pas le personnel, alors même que la diminution de personnel est programmée dans de nombreux hôpitaux : 400 à Nantes, 650 à Nancy, plus de 600 à Paris, plus de 500 au Havre, 190 à Strasbourg, etc. Le total devrait atteindre, pour permettre « le redressement financier » des hôpitaux, une suppression de 20 000 à 30 000 emplois. Comment prétendre améliorer la qualité des soins avec de telles suppressions, qui toucheront non seulement le personnel administratif mais les infirmières et les médecins ?

    5°) La Ministre prétend que la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » augmente le pouvoir des soignants, notamment le pouvoir médical. Dans les faits, il s’agit à l’évidence de l’inverse en traduisant dans la loi le mot d’ordre du Président, « un seul patron à l’hôpital » : le corps médical n’a plus aucun pouvoir décisionnaire, il ne peut plus donner que des avis consultatifs. Le directeur nomme et peut révoquer les membres du directoire et les chefs de pôle. Les services hospitaliers sont supprimés, remplacés par « d’éventuelles structures internes », laissés à la libre décision des chefs de pôle et du directeur. L’équipe médicale et paramédicale soignante, qui est à la base de l’hôpital, ne trouve pas la moindre mention dans la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ». Cet hôpital, qui ne marchera plus que sur une seule jambe, est un hôpital qui ne marchera pas.

    6°) La Ministre prétend qu’elle n’a pour objectif que l’amélioration de la qualité des soins et que la décision du financement à 100 % par la T2A a été justifiée par cet objectif. Or chacun sait que la T2A est un instrument purement quantitatif, qui ne mesure ni la qualité, ni l’indication des soins.

    7°) La Ministre prétend alléger les tâches du service public qui reposent sur les épaules de l’hôpital public, en faisant partager le poids des contraintes par les cliniques privées à but lucratif. Elle se demande comment les défenseurs de l’hôpital public peuvent lui faire reproche d’une telle sollicitude. A la vérité, on voit mal comment le privé à but lucratif accepterait des missions non lucratives ou susceptibles de réduire les dividendes versés aux actionnaires. On voit bien par contre comment les cliniques privées à but lucratif peuvent proposer d’assumer certaines missions choisies relevant jusqu’ici du service public, par exemple d’accueillir les bras ouverts des internes de 4ème ou 5ème année qui feront défaut à l’hôpital public, mais pourront être ensuite « capturés » par les dites cliniques.

    Finalement, la Ministre et le gouvernement parlent peu ou pas de l’objectif réel : la convergence public / privé, qui prend la forme d’une convergence tarifaire pour 2012. Cette mesure n’aurait de sens que dans une réelle convergence des pratiques et des modes de rémunération des personnels. Elle fait mine d’ignorer que les services rendus à la population ne sont nullement comparables. Et comme c’est souvent le cas, cette convergence se traduira en réalité par l’affaiblissement du service public et le développement du privé lucratif, réel objectif dont on se garde bien de faire la publicité.

    Face à une telle politique caractérisée par l’écart de plus en plus grand entre les paroles et les actes, il est urgent de renforcer la mobilisation contre le volet hospitalier de la loi HPST (cf la lettre signée par 960 professionnels hospitaliers, médecins et paramédicaux)

    - IL FAUT POURSUIVRE LA CAMPAGNE DE SIGNATURES

    - Alerter tous les élus,

    - Participer aux actions unitaires pour la défense du service public hospitalier.

    - Demander un véritable débat démocratique sur l’organisation de notre système de santé et son financement dans notre Pays. Les Américains veulent aujourd’hui le faire. Pourquoi les Français ne le pourraient-ils pas ?

     

    Bien cordialement,

    Alain Gaudric , Gisèle Hoarau, Dominique Vincenzi, Alain Sobel, Agnès Heurtier, Bruno Devergie, Jean Claude Pénochet,

     André Grimaldi

    Je crois qu'il va falloir envoyer des lettres papiers aux élus car les "emails" ça part trop facilement à la poubelle.

     


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