• Croyez-vous au destin, moi j’y crois, je pense que quelque part, lorsque l’on naît, notre destin est déjà tout tracé. Notre petite enfance, notre adolescence, notre vie d’adulte, nos rencontres, les rencontres que nous ne ferons jamais, notre vie professionnelle, et également l’heure à laquelle nous quitterons cette terre pour aller ??????
    Là, plusieurs opinions s’exprimeront, quant à moi, je suis catholique, non pratiquante, j’avoue que j’ai été baptisée, tout bébé, j’ai fait mon cathé comme l’on disait entre copines, mais je pense que je ne me suis pas assez penchée sur la Bible, je ne l’ai pas assez étudiée. Alors, j’ai fait ma communion solennelle, je me suis mariée à l’Eglise. Là, j’ouvre une parenthèse, pour moi qui ne suis cependant pas croyante au plus profond de moi, pour moi le mariage est sacré, cela n’est pas une simple formalité, une simple signature (comme à la Mairie), non c’est un engagement sacré, il n’y a plus je et tu mais nous, soudés l’un à l’autre dans le bonheur comme dans le malheur.
    La parenthèse refermée, (très importante à mes yeux), je regrette de n’avoir pas eu le choix de me faire baptiser et de faire ma communion solennelle qu’après avoir vraiment compris la religion catholique, d’avoir pu suivre, et même être en pensée à côté du Christ pour l’accompagner, voir ce qu’il a fait, entendre les paroles qu’il a distribuées autour de lui, le bien qu’il a fait, ce qu’il a subi et être sûre de tout cela. Et seulement après j’aurais décidé de la marche à suivre. Certains diront que j’ai l’esprit cartésien, et oui, je ne crois que ce que je vois.
    Il me faut bien admettre que lorsque je ne vais pas bien, il m’arrive d’en parler à Dieu, mais il ne peut faire de miracle, le pauvre, on lui en demande tant. Toutefois, pendant de longues années, de mon enfance à ma vie de jeune mère, je priais les soirs pour demander la protection de Dieu pour tous les gens que j’aimais, alors cela passait par mes parents, mes enfants (là j’insistais encore plus, surtout une bonne santé et si leur destinée prévoyait une maladie, je me portais volontaire) mon mari, ma sœur, mon beau frère, ses enfants, ensuite je récitais un « Je vous salue Marie ou un Notre Père » avec toujours une crainte d’avoir oublié quelqu’un dans ma liste, peur que Dieu me punisse pour avoir oublié.
    Là où le bât blesse, c’est lorsque qu’une personne de notre entourage proche décède, trop tôt, trop jeune, après avoir trop souffert, là je me dis pourquoi Mon Dieu, pourquoi cette personne alors qu’il y a tant de personnes âgées, grabataires qui prient tous les jours pour rejoindre Dieu. Là j’avoue que ma croyance en Dieu en prend un coup. Bien sûr, si vous vous adressez à un membre de l’Eglise, il saura toujours trouver une réponse adéquate qui vous réconfortera mais je garderai toujours un doute au plus profond de mon cœur.
    Revenons un peu à la destinée, je vais vous raconter une petite anecdote, un matin, alors que je ne vais pratiquement jamais chercher le pain, je descends mes deux étages, et me précipite pour traverser, là le feu passe au vert, en bonne citoyenne, je m’arrête et qui vois-je passer à vélo devant moi, une copine Dominique avec qui je suis allée au collège dans les années 67 – 70 ce qui remonte à Mathusalem pour certains, je n’ai pas eu le temps de l’interpeller, il faisait froid et elle pédalait très vite mais c’était elle, j’en suis sûr. Je ne l’avais plus revue depuis mes 17 ans. Et là, je me suis dit que la destinée existait. Quelqu’un tout là haut avait fait en sorte que je sois présente en ce jour précis, à cette heure précise, à cet endroit précis pour revoir mon ancienne copine.
    Lorsque mon heure sera venue, bon quelquefois je fais semblant d’y croire, je me dis que là haut, Maman doit m’attendre tout en papotant avec mes grands-parents, mes tantes et oncles, la pauvre maman qui a dû voir passer mon pépère adoré (mon gros rootweiller), qu’a-t-elle pensé ? ne t’inquiète pas Maman, il est très gentil et surtout très gourmand. Mais bon fais attention, il ne fait pas copain copain avec les autres chiens (je pense à Pompon) et surtout les chats.
    Non je pense réellement que seule l’âme monte au ciel, le corps n’est qu’une enveloppe que nous quitterons le moment venu, c’est pour cela que je désire être incinérée, pourquoi garder de vieilles « fouffes », non j’ose espérer que toutes les âmes sont identiques, un peu plus blanches pour certaines, un peu plus noires pour d’autres, bon si je me retrouve au milieu, cela sera déjà bien. De plus, je désire que mes cendres soient jetées au jardin du souvenir, bon j’aurai bien aimé un truc un peu plus style, genre dans l’océan comme les navigateurs, dans la montagne comme les alpinistes, mais je ne sais pas nager, je n’aime pas trop la neige, alors je ne vais quand même pas demander à ce que l’on jette mes cendres sur l’ordi de mon ami, quand même, le pauvre je serai capable de le bousiller et il devrait en racheter un. Non non, restons au jardin du souvenir, toutefois, attention, ce jour là qu’il n’y ait pas de vent, que je n’atterrisse pas dans l’œil de quelqu’un, une poussière dans l’œil c’est pas rien, j’en sais quelque chose moi j’ai eu un grain de sable, oui oui rien qu’un grain et bien vous avez l’impression d’avoir une brique dans l’œil. Donc, je ne voudrai pas que tout le monde se précipite à la pharmacie….. Là je plaisante, en réalité, je peux bien l’avouer, j’ai une trouille bleue de mourir, moi je suis tellement courageuse que je demande à mourir dans mon sommeil sans grave maladie, bon style son cœur a lâché comme ma pauvre maman qui est morte de cette façon. Oui là je suis partante mais bon pas trop tôt, je ne suis pas pressée.

    Je termine sur une note un peu plus futile mais il ne faut pas trop se prendre au sérieux, n’est-ce pas, notre quota d’années de vie ne sera pas revu à la hausse pour avoir été sérieux,  puisque je vous le dis, nous avons toutes et tous notre destinée à la naissance, si si sous le bras mais elle n’est pas visible pour nous simples mortels….

    Là-dessus, je vous laisse…….

    Martine

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  • Les mots


    Des mots pour approcher l’autre,
    Des mots pour apprivoiser l’autre,
    Des mots pour s’apprendre,
    Des mots dits pour espérer autre chose, de plus intime, de plus intense, de plus secret
    Des mots pour exprimer son amour, même maladroitement,
    Des mots pour espérer qu’il dure toujours,
    Des mots pour le faire durer toujours, et puis, viennent malheureusement….
     

    Des mots de tous les jours,
    Des mots passe partout,
    Des mots pré enregistrés,
    Des mots dits sans même le savoir,
    Des mots non dits mais aussi
    Des mots pour dire ce que l’on ressent, ce qu’il nous manque, ce que l’on espère de nouveau
    Ces mots dits maladroitement
    Des mots mal entendus, mal compris,
    Des mots que l’on retourne sans cesse dans sa tête afin de les dire comme il faut,
    Des mots dits plus haut
    Des mots méchants,
    Des mots criés,
    Des mots dépassant sa pensée,
    Des mots d’apaisement qui devraient être dits mais qui ne viennent pas,
    Un mot, des mots que chacun imagine mais ne dit pas car qui dira le premier mot ?
    Des mots qui n’existent plus car ils ne sont plus dits, et peut-être même plus pensés

    L’absence de mot conduit à l’indifférence, chacun dans son coin ruminant ses propres mots…..

    Les mots doivent renaître, doivent s’envoler de la bouche de la personne aimée et venir se poser sinon au creux de l’oreille de son amoureux (euse)  ou mieux encore sur son cœur.

    Les mots doux, gentils, aimants (de préférence) doivent être entendus par l’être aimé car il n’y a rien de plus doux au monde que de petits mots doux dits avec ferveur.

    Ces mots là expriment l’attention, l’attachement, la tendresse, l’amour que l’on a l’un pour l’autre, alors qu’attendons nous PARLONS ENCORE ET ENCORE ET ENCORE…..

    Martine

     


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  • Il fait très froid et le 115 est saturé. Les places en foyer manquent et les maraudes sont grandement insuffisantes. Dans le cadre de mon travail, je côtoie les SDF tous les jours, et je les écoute quand je peux.
    Lire à ce sujet le communiqué de presse de l'association Solidarité des Français

    SDF : oui, il faut les sauver, même malgré eux
    16 décembre 2009



    Mais cette fois-ci les hôpitaux sont aussi (et depuis longtemps) saturés.

    Lire à ce sujet le dossier complet de l'Humanité sur la santé. Je ne suis pas communiste, mais il faut reconnaître que les sujets sont pertinents et bien traités. Lisez le même si vous manquez de temps car c'est de votre santé et de celle de vos proches dont il s'agit.


    Dans une déclaration commune de l’ensemble de leurs syndicats, médecins et directeurs proclament qu’ils « ne sont ni des mercenaires dont on s’attacherait l’allégeance par une prime, ni des pions dont on s’assurerait la docilité par l’intimidation. Ils obéissent aussi à des valeurs qui leur font privilégier le service public, qu’ils veulent défendre ».

    À l'heure où le gouvernement Fillon mène des attaques sans précédent contre la fonction publique, leur initiative est salutaire (je n'ose pas dire, il était temps !). Le président Sarkozy semble décidé de faire des économies sur la santé et la sécurité des français, ainsi que sur l'éducation de leurs enfants. Pendant ce temps là leur qualité de vie s'améliore et leurs petits copains de grands patrons s'enrichissent toujours plus.

    Bon notre président fait bien des choses pour les français, par exemple il défend l'identité nationale, du moment que ça coûte rien... et que ça n'engage pas trop...

    En particulier lire l'article

    Des médecins déterminés à défendre l’hôpital public
    Trois cents médecins de l’Assistance publique, réunis en assemblée générale mardi, ont réaffirmé leur rejet d’un plan massif de suppressions d’emplois. Ils approuvent le principe d’un préavis de grève de vingt-quatre heures.

    Et le témoignage personnel d'un médecin : Myriam Lainé-Régnié...


    Sans oublier les infirmières (et les infirmiers) : un autre témoignage...

    Et aussi :
    Lyon : les infirmiers et infirmières dénoncent leurs conditions de travail      
    Écrit par CNI Coordination Nationale Infirmiere    
    20-11-2009 

    Je vous fais grâce des enseignants qui n'ont plus de remplaçant et des policiers au rendement et en manque de personnel comme partout... sauf à l'Élysée, bien entendu.

    La situation s'aggrave depuis des années mais bientôt le Titanic va couler si personne ne réagit.





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