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La longue attente du printemps
Bien sûr, pour la plupart d'entre nous, le printemps est vivement attendu, enfin avec du beau temps, mais le froid persiste et les expulsions ont commencées... La trêve des expulsions hivernales a pris fin le 1er avril et ce n’est pas un poisson d’avril. La fin d’une trêve marque le début d’une guerre, et souvent c’est une guerre des plus riches contre les plus démunis pendant que dorment 20 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux (1) les privés du droit à l’emploi doivent dormir dehors, ainsi que les smicards de Paris ou d’ailleurs qui ont un salaire jugé insuffisant ou un manque de cautions.
(1) voir l'article du journal gratuit metro édition vendredi 5 avril 2013, si le lien ne marche plus, il est toujours possible de télécharger les pdf des éditions antérieures.
Fantou au métro Varenne à Paris en grève de la faim
Et le gouvernement en a les moyens il suffit d'abord d'appliquer la loi : "l'application de la loi de réquisition" des logements vacants et de prendre les mesures d'urgences qui s'imposent : "l'arrêt des expulsions sans relogement et des fermetures de foyers d'hébergement", comme le demande Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL.
Dans le métro de Lille ils sont revenus pour ceux qui étaient partis. Le métro est une caverne des temps modernes, c'est un retour à l'âge des cavernes qui nous guette, c'est ça le progrès
Il ne nous reste de beau, de bon et de bien que la Nature tant qu'on ne fait pas du trafic avec.
Magnolia en fleurs fin mars (la photo n'est pas de cette année !)
Que nous faut-il espérer
Du froid de l’hiver
Aux chaleurs de l’été ?
Subir des revers
Et remporter des victoires
Sera notre lot à tous
Quelque soit notre histoire
Des feuilles qui poussent
Aux idées qui germent
Pour mettre un terme
Aux pires injustices
Changez les matrices
Finir l’industrielle
Pour retrouver la naturelle.
Laisser l’hiver aux robots
Oublier nos peurs
Parler avec les fleurs
Chanter avec les oiseaux
Oublier les fléaux
Pour cueillir par instants
Les espoirs du printemps.
Rémi-Ange
Tags : printemps, expulsions, fin, froid, métro, hiver, Nature, feuilles
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Commentaires
Merci Martine pour tes encouragements. Heureusement qu'il en est du peuple comme nous qui pensent aux plus démunis, parce qu'on fait parti de la même classe sociale... je ne comprendrai jamais qu'on puisse aimer l'argent plus que ses semblables.
Grosses bises Martine !Merci Cassiopée ceux qui mènent le même train de vie se comprennent bien. Je préfèrerai avoir tort mais la réalité est comme elle est , pas toujours facile à vivre ou à survivre, ses survivants que j'essaie d'aider autant que possible... Bisous Cassiopée !
L'argent c'est comme l'alcool, mieux vaut ne pas en abuser. Bien sûr il y a un grand fossé entre les petits propriétaires, les petits épargnants et les accumulateurs de richesses qui sont de vrais drogués à l'argent, des drogués qui sèment la mort autour d'eux.
Si c'est très pardonnable, moi-même je fais souvent des fautes que tu as eu la gentillesse de corriger, on ne voit pas ce que l'on écrit quand on est sous le coup de la fatigue ou de l'émotion.
6CASSIOPEMardi 19 Août 2014 à 12:56Je ne peux que dire également, bravo pour ce poème, tu as entièrement raison, le printemps pour certains annonce le renouveau, mais pour d'autres, il annonce les galères, dormir dehors, exposés au mauvais temps, pluie, grêle, vent...... Nous deux, effecivement, nous sommes de la même condition sociale, toi et Cassiopée, heureusement qu'il y a des gens comme toi qui y pensent, étant confronté tous les jours à de telles situations. Bisous, dans l'attente de te lire à nouveau, Cassiopée, n'oublie pas !
7CASSIOPEMardi 19 Août 2014 à 12:56"Effectivement", je tape trop vite et avale mes lettres. Il faut bien séparer les grosses fortunes où effectivement, les possesseurs cherchent à faire fructifier, plus, toujours plus d'argent. Toutefois, lorsque des personnes de condition plus modeste sont en possession d'une certaine sommes (héritage, par exemple), je trouve tout à fait normal que ces personnes cherchent à faire fructifier leur argent, cela ne les empêche pas d'être en règle avec les lois, contrairement à ces grosses fortunes.
8CASSIOPEMardi 19 Août 2014 à 12:56d'une certaine "somme", j'arrête car j'accumule les fautes !!!!!! et pour quelqu'un travaillant dans le secrétariat, c'est impardonnable.
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Bravo pour ce joli poème, mais oui, ceux qui souffrent le plus du retard du printemps sont bien les plus démunis, et je pensais à eux ces temps-ci... Horrible de penser que pendant ce temps chacun pense à préserver son pécule, et que plus il est gros, plus on cherche à le faire fructifier ... ! Sottise humaine.
Grosses bises, Rémy-Ange !