• Vendredi 1er février 2013

    Sur France Infos

    Mort d'un bébé in utero : "La mère est meurtrie dans sa chair, le père désespéré" (avocate)

    Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire, après la mort d'un bébé in utero, vendredi dans la capitale. Le couple avait rendez-vous jeudi à la maternité Cochin-Port Royal pour déclencher l'accouchement mais faute de place, semble-t-il, la jeune femme a été renvoyée chez elle et a perdu son bébé. Sur France Info, Patrick Pelloux, le président de l'association des médecins urgentistes de France estime qu'il faut remettre en cause la politique de santé en France et demande une enquête parlementaire.

    Sur BFM TV

      La ministre de la santé, Marisol Touraine, a demandé une enquête administrative et médicale pour comprendre le drame de la maternité de Cochin-Port Royal à Paris, vendredi. Un drame qui est loin d'être le premier à l'AP-HP. Le problème c'est que "des enquêtes, il y en a plein les tiroirs" selon le docteur Patrick Pelloux. "L'hôpital se bat contre des certitudes économiques [...] il y avait 1350 maternités en France en 1975, il n'en reste plus que 550 et ça, en raison uniquement de critères économiques."

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    "On a déjà eu un incident lié à une surcharge de travail", déplore Christophe Prudhomme, membre de l’Association des médecins urgentistes. "Une femme qui a accouché seule dans un box et le bébé est tombé par terre. Heureusement, cela s’est bien terminé. Mais c’est chronique d’un accident annoncé...".

     

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    Ça me rappelle une histoire très ancienne, en 1955 dans un petit village de la campagne profonde, ma mère va me mettre au monde dans sa chambre, elle est assistée par  une veille avorteuse clandestine, quand je suis sorti, je lui "glisse des mains" et j'allais tombé par terre quand mon grand-père m'a "rattrapé au vol", heureusement il était là et avait des réflexes. Au moins ma mère n'était pas seule.

     

     

     

    J'ai assisté à l'accouchement de 4 des mes 5 enfants (une de mes filles est née par césarienne). Le père ne peut pas toujours être là, mais qu'il n'y ait pas de sage-femme, pas même une infirmière, ça me révolte et ça me révolte d'autant plus qu'elles courent partout et n'arrivent plus à faire face, elles sont au bord de l'explosion.

    En 2013, l’hôpital public prévoit 150 millions d’économies supplémentaires, ce qui veut dire des lits en moins, des postes en moins et donc des catastrophes supplémentaires."
    Un risque que les syndicats de l'hôpital public ne cessent de dénoncer. Selon la CGT,  ces 5 dernières années, 4000 emplois ont déjà été supprimés. 1000 autres doivent suivre en 2013.

    On ne peut pas accorder des milliards d'euros aux banques (Sarkozy) ou aux multinationales (Sarkozy et Hollande) pour sauver les profits des actionnaires (les banques ne prêtent qu'aux riches et les multinationales délocalisent et licencient). Il faut renverser ces gouvernements UM-PS soumis au MEDEF pour un gouvernement du peuple soumis au peuple.

    Celà fait 30 ans que j'assiste à la dégradation du service public et en particulier de l'hôpital public : pour le plus grand profit des cliniques privées pour la classe sociale des plus riches. J'ai déjà écrit deux articles sur ce sujet "Appel pour sauver l'hôpital public, toujours d'actualité." le 14 mars 2009 et "Sauver l'Hôpital Public" le 5 août 2008.
    "Une sélection élitiste s'est faite. Beaucoup de personnes sont aujourd'hui sur liste d'attente, il faut réouvrir des maternités" (Patrick Pelloux). La lutte des classes s'exprime donc de plus en plus au travers la médecine à deux vitesses. Il serait temps de se défendre !

     

    Liens externes en rapport :

     Maternité Port Royal - Quand la productivité et le sous effectif mènent au drame 

    et beaucoup d'autres sur le site de SUD santé

     

     

     

     

     

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