• La Pâque juive : prescrite pour la première fois (il y a 3500 ans environ) avant la dixième plaie d’Égypte, elle a pour but d’en prémunir ceux qui l’auront observée : tandis qu’ils mangeront l’offrande rôtie avec des pains azymes (pains sans levain) et des herbes amères, le sang de l’agneau mis sur les linteaux de leur demeure servira de signe car « je reconnaîtrai ce sang et je passerai au-dessus de vous (hébreu : וּפָסַחְתִּי עֲלֵכֶם oufassa'hti alekhem) ; le fléau n'aura pas prise sur vous »   brie_vitrail_01.jpg    Pâques chrétiennes : Elles célèbrent à la fois la sortie d'Égypte, l'institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et sa mise au tombeau durant trois jours, sa résurrection : le passage de la mort à la vie. Jésus "le Fils de l'Homme" s'offre en sacrifice en tant qu'agneau de Dieu afin que ceux qui mangeront son corps et boiront son sang soient héritiers de la résurrection de par leur foi.   brie_christ_01.jpg Mais le passage commence en fait par une nouvelle naissance : "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. " (évangile de Jean chapitre 3).
    À l'époque les religieux attachaient plus d'importance aux rituels qu'à la personne humaine : pour Jésus ce qui se passe dans notre psychisme, en s'ouvrant à la lumière divine, l'être intérieur change de nature : il passe de la nature morte à la nature vivante.         Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
    Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a pas connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. (évangile de Jean chap.1)      

    Enfant des ténèbres, j'ai grandi dans cette lumière.
    Dans un océan de larmes j'avais le mal de mère
    Contemplant la lumière je balançais des prières.
    J'écoutais à loisirs le chant de toutes les vies
    Puis les semeurs de mort ont pollué la terre.
    Mes rêves d'enfance se sont tous évanouis
    Je doute de tout mais ne doute pas de lui,
    Je rêve souvent de jour mais je vois clair la nuit.

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