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    Vue aérienne du Xingu, la région menacée d'innondation. 

     

     

    - Déjà en cours de construction, les barrages de Santo Antônio et Jirau ont des impacts dévastateurs sur l’écosystème de cette région et sur les populations locales, particulièrement sur les Indiens isolés. Les Indiens isolés sont très vulnérables aux maladies transmises par les étrangers qui afflluent dans la région contre lesquelles ils n’ont aucune résistance et qui risquent de leur être fatales. Parmi les autres conséquences de ces barrages figurent la délocalisation définitive de familles et de communautés entières, l’extinction probable d’espèces de poissons migratoires dont dépendent les communautés indiennes, la propagation d’épidémies de malaria, l’érosion croissante des berges des rivières, la perte de l’accès à l’agriculture et aux ressources naturelles de la forêt. Plusieurs compagnies, dont GDF Suez, sont impliquées dans la construction du barrage de Jirau.

     

     

    - Le barrage hydroélectrique de Pakitzapango – qui sera implanté sur le lieu de naissance mythologique des Asháninka, au cœur même de leur territoire, est la dernière et la plus grande menace qui pèse sur eux. Culminant à 165 mètres, il inondera 90 000 hectares de forêt et affectera plus de 10 000 Asháninka du Pérou qui vivent dans la vallée de la rivière Ene. En l’espace de quelques années, leurs maisons, leurs jardins et leurs terres seront engloutis sous les eaux du barrage sur 700 km².

     

    Sur le site INDIBIO l’Institut pour la diversité biologique Jéromine Pasteur, un appel aux dons pour aider à la lutte contre le projet de barrage.

    Indibio apportera notamment son soutien à CARE (Central Ashaninka del Río Ene), organisation créée à l’initiative de membres du clan Ashaninka, qui a mis en place la campagne contre la construction du barrage de Pakitzapango.

     

    - Le gouvernement brésilien a donné son feu vert à la construction du troisième plus grand barrage hydroélectrique au monde sur le Xingu, l’un des principaux affluents de l’Amazone. Le barrage de Belo Monte déviera la quasi totalité des eaux du Xingu sur une partie de près de 100 km connue sous le nom de Volta Grande (grande courbe), privant les Indiens et autres riverains de poissons, d’eau potable et de moyens de transport, essentiels à leur survie. La compagnie Alstom fournira des équipements à hauteur de 500 millions d’euros pour la construction du barrage.  

     

    Venue en mars à Paris et dans d'autres villes d'Europe en compagnie de deux autres représentants indigènes, Sheyla Yakarepi Juruna se fait l'ambassadrice de tous les peuples indigènes de la grande boucle du Xingú dont le destin sera bouleversé par Belo Monte, c'est à dire 25 villages appartenant à 3 groupes linguistiques et 9 groupes ethniques différents. Sans oublier les 15 peuples du haut Xingu, qui auront eux aussi à subir les conséquences de ce gigantesque chamboulement environnemental. 

     Voir la vidéo

    sheyla juruna 02

     

    Elle cite GDF Suez et évoque la participation de l'entreprise française au barrage de Jirau, mais mentionne également les turbines de Belo Monte, fournies par Alstom pour un marché de 500 millions d'euros : « il faut alerter le monde que ces projets ne sont pas viables à terme (...) Les droits des indiens sont violés et ceci est appuyé par d'autres gouvernements dont celui de la France. »

    Sa douleur est grande lorsqu'elle évoque le sort de ses frères indigènes, considérés dans leur propre pays comme quantité négligeables par l'administration Dilma Rousseff.

     

    Avec le cacique Raoni et tous les chefs indiens, nous demandons  l'abandon définitif du projet Belo Monte, la suspension de tout autre projet de barrage en Amazonie allant à l'encontre du respect des droits des peuples autochtones et de la biodiversité et la préférence systématique aux alternatives énergétiques non destructrice pour l'environnement

     

    Belo Monte : pétition de Raoni

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    A ce jour 96985 signatures.

    La pétition de Raoni contre le projet Belo Monte

     

     

     Raoni et les chefs indiens raoni 03

    protestant contre la construction

    du barrage.

     

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  • Toutes les grandes forêts sont menacées... mais aujourd'hui contribuons la lutte pour la forêt amazonienne.

     

    La forêt primaire nourrit et protège toutes les vies, toute la Vie. Elle renferme une biodiversité abondante, des espèces rares, des centaines de milliers de plantes médicinales.

     

    Quand on détruit une forêt, on programme un désert : les vies humaines, animales et végétales sont liées à la forêt, l'ensemble forme un écosystème qui est pratiquement impossible à reproduire artificiellement.

     

    Les forêts tropicales abritent des tribus indigènes parmi les dernières du globe.

     

    En coupant les arbres, nous détruisons ces peuples et en même temps leur culture, leurs connaissances du monde végétal et animal, leur science en particulier leur savoir-faire lié à leur pharmacopée locale. En effet il se transmette leur savoir au moyen d'une riche tradition orale et de formations pratiques . L’humanité prend le risque de se priver de ce savoir.

     

    indiens 02 Plus de 1 000 tribus vivent dans les forêts vierges tropicales et beaucoup sont en voie d’extinction, luttant contre les envahisseurs qui pénètrent sur leurs terres illégalement.

     Leur disparition provoquerait la perte de tout leur patrimoine culturel mais aussi d’un savoir-faire dont le monde moderne a plus que jamais besoin aujourd’hui.

     

    indiens 01

    Plus d’un quart des produits pharmaceutiques prescrits aux États-Unis est dérivé de plantes des forêts tropicales. Un quart des médicaments prescrits par ordonnance provient des plantes trouvées dans la forêt vierge. 1 400 d’entre elles se sont révélées avoir des propriétés anticancéreuses.

     

    L’Amazonie abrite environ 1 600 espèces d’oiseaux – plus que n’importe où au monde – et jusqu’à 40 000 espèces d’insectes sur un seul hectare.

     

    On y trouve près de 3 000 espèces de poissons, ce qui représente environ 85 % des espèces d’Amérique du Sud; mais seulement 35 espèces d’entre elles sont exploitées commercialement. Les arbres sont d’une diversité déroutante. Alors qu’une forêt des régions tempérées d’Europe ou d’Amérique du Nord compte une quinzaine d’essences d’arbre, le nombre moyen d’espèces d’arbres par hectare dans la forêt amazonienne est proche de 300 et on estime à 5 000 le nombre d’espèces d’arbres avec un diamètre de tronc supérieur à 15 cm.

     

    Presque un tiers des espèces de plantes qui habitent la planète se trouvent sous les tropiques sud-américains. Mais malheureusement, l’intervention de l’homme annihile progressivement les espèces et la biodiversité. Le déboisement est à l’origine de la perte en moyenne de 3 espèces par heure, soit 26 280 par an.

    indiens 09

     

    La survie des Indiens et la survie de la forêt ne font qu’un. Il y a quelques décennies, il y avait tellement de forêts que les deux n’étaient pas nécessairement liées. Mais aujourd’hui l’une protège l’autre. »

     

    L’Amazonie se meurt. Les forêts vierges du monde entier se meurent. La forêt, mais aussi la richesse de sa vie animale et végétale, ses peuplades indigènes et leurs anciennes cultures, l’espoir de trouver de nouveaux remèdes à nos maladies, et surtout la santé de la planète tout entière.

     

    source : résumé de divers articles du site de Raoni


    Que fait l’ONU (Organisation des Nations Unies) qui a lancé "2011 Année internationale des forêts" ? de beaux discours et après ? Une autre organisation - celle-ci démocratique - agit dans tous les domaines : AVAAZ

     

    Avaaz - qui signifie “voix” dans plusieurs langues d'Asie, du Moyen-Orient et de l'Europe de l'Est - a été lancé en janvier 2007 avec une mission démocratique simple: fédérer les citoyen(ne)s de toutes les nations pour réduire l'écart entre le monde que nous avons et le monde voulu par le plus grand nombre et partout.

     

    Un mouvement supranational qui est plus démocratique, et qui pourrait être plus efficace que l'ONU. — Suddeutsche Zeitung

     

    L'Amazonie est en grand danger. Le Sénat brésilien s'apprête à adopter une loi qui affaiblirait dangereusement la protection de ce trésor mondial. Mais dans quatre jours les peuples indigènes organisent des marches dans tout le Brésil appelant à l'arrêt de la destruction. Soutenons-les en en faisant une marche mondiale pour sauver l'Amazonie.


    Signez la pétition

     

    On approche les 850 000 signatures...

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  •  

      Brugge  Vlaams Gewest

       Bruges est une ville de Belgique située en Région flamande, chef-lieu et plus grande ville de la province de Flandre-Occidentale

     

    info pratique : un hôtel typique où l'on aime les clients plus que leur argent :  T KEISERSHOF

     

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     Un accueil chaleureux vous attend.

     

    Son centre historique est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’an 2000. Elle mérite bien son surnom de « Venise du Nord ».

     

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    Nous avons tout aimé de Bruges, depuis le Monastère de la Vigne jusqu’à l’Hôtel de ville, au fil des canaux et dans le bruit des calèches…

    Cette ville est enchantée et ce n’est pas de la magie de cinéma, c’est l’enchantement naturel d’une ville qui a su garder les trésors de son passé. Les rues ont gardé leurs pavés, les canaux leurs vieux ponts de pierre pleins de mousse et les maisons leurs siècles de vie.

     

    Brugge 4212 slc

     

     

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    Les fleurs poussent aux fenêtres

    Elles nous font renaître

    Les chevaux sont revenus

    Enchanter le pavé des rues.

     

     

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    Dans une ville en dentelle

    Des dentelles de maisons

    Se sourient entre elles

    Et aux canaux à l’unisson.

     

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    Chez nous les vaches regardent passer les trains

    Chez eux les chiens regardent passer les touristes

     

    Brugge 4210 slc

     

     De temps en temps il en voit de très bizarres

    Ça le distrait un peu...

     

      Brugge 4215 slc

     Mais il en voit tellement tellement...

     

     

     

    1 215 VE Boon-Kriek   mascotte-vlag-hr-b

     

     

    Ici le bonheur est de tous les instants

    Ici il parle bien le flamand

    Donnez-nous de la bière et des frites

    Nous venons d'oublier le temps !

     

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  •  

    Le 115 est en grève d’urgence, je soutiens cette grève et voici mon témoignage de médiateur social sans autres ressources que le soutien moral qu’il peut apporter aux SDF dans les transports en commun d’une grande ville sans moyens...

     

    Été comme hiver (voir mon article "avis de grand froid" )

     

     

    Que font l’État, la région ou les municipalités ? ils ne respectent pas la loi :

    - « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a

    accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ». Art L 345-2-2 Code de

    l’action sociale et des familles.

     

    - « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y

    bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite,

    jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée.» Art.L 345-2-3.

       

     

    La faute à qui ? ce n’est pas en rejetant la faute sur le dos des autres que le problème sera résolu. Il semble qu’il soit plus facile à l’État de sauver les banques en difficulté que les êtres humains qui sont jetés à la rue.  

     

    Une jeune de 19 ans à la rue, elle n’a jamais eu de jambes pour marcher et se déplace dans un fauteuil roulant qu’elle bouge à la force de ses bras. Elle vient d’être victime des coups de son compagnon de misère qui lui a piqué sa couverture. Avec mon collègue on essaie de la réconforter, on l’écoute, on répond à ses questions, on la conseille. Il est 23 h 20, le mois de juillet est froid et humide, il fait 13 degrés dehors. Elle refuse de quitter le métro et ce n’est pas notre boulot de la mettre dehors. J’appelle le 115, au bout de quelques minutes un urgentiste me répond… j’explique la situation… il est trop tard pour une place d’hébergement, les centres encore ouverts en été sont obligés d’organiser des permutations pour que les SDF puissent y dormir deux ou trois fois dans la semaine, après 20 heures ils sont blindés. « Vous avez des couvertures ? » « Oui on en a mais on a plus d’équipe mobile, je suis tout seul, je suis désolé mais je ne peux rien faire… » me dit mon interlocuteur d’une voix triste et emprunte de lassitude. Notre jeune fille se résout alors à retourner près de son compagnon pour partager la moitié de sa couverture, pas d’autres solutions. Mon collègue et moi on ne peut rien faire non plus, on termine notre poste à 1 heure après la fermeture du métro, il sera trop tard… au mieux ils seront tolérés (sous réserve de bonne conduite), au pire ils seront sortis par les agents de sécurité. La plupart du temps l’humain l’emporte sur le réglementaire, ça prouve que nous ne sommes pas des robots.

    Si le SAMU social obtient davantage de moyens et si l’on laisse ouvert tous les centres d’hébergement été comme hiver, on aura moins de mort dans les rues, car on y meurt été comme hiver, de froid, ou de solitude… Et par respect pour la dignité de la personne humaine, il faudrait des lieux d’accueil adaptés et surtout un vrai programme de construction de logement sociaux en rapport avec les besoins. Cela relancerait le bâtiment, ouvrirait des marchés aux entreprises et donnerait du travail aux chômeurs. L’État verrait alors rentrer des cotisations dans les caisses, percevrait en retour l’impôt sur les bénéfices et la consommation serait relancée.

     

    À voir : sur le site du collectif « Les morts de la rue »

    l'article « Été 2011 »

    Le site de la FNARS Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale

    Particulièrement les réponses apportées aux sans abris pendant l’été.

    et le communiqué de soutien à la mobilisation des travailleurs sociaux.

     

    C'est toutes les nuits :

     

      DSC00043

     

       SDF couché sur un quai de métro

     

     Si vous en avez le courage : à voir la vidéo « Dans la peau d’un sans abri. »

    Difficile de la voir en entier… c’est long comme une journée d'errance et une nuit dans la rue.

     

     

     

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